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Une nouvelle convention pour éviter un couperet trop brutal à la rentrée

Le département ne perdra pas plus de cinq postes d’enseignants par an dans le primaire, selon les termes de la convention signée jeudi dernier en préfecture.

Pierre Jarlier, président des maires du Cantal, a préféré parler de signature d’une “nouvelle convention”, plutôt que d’“avenant”. 
Pierre Jarlier, président des maires du Cantal, a préféré parler de signature d’une “nouvelle convention”, plutôt que d’“avenant”. 
© R.S-A.

Deux parties contractualisent. D’un côté, les services de l’État, représentés par le préfet et la recteur d’académie ; de l’autre, les maires du département, avec le président de l’association des maires du Cantal (AMF 15). Sur le papier, une convention triennale portant sur l’aménagement du tissu scolaire du premier degré. Après celle de 2014, paraphée par le ministre de l’Éducation nationale en personne, le département va bénéficier d’un avenant. Un nouveau texte signé jeudi 20 octobre en préfecture. Mais... les engagements ont évolué.

Les postes gelés, c’est fini !

La première convention prévoyait un gel du nombre de postes. C’est ainsi que durant les trois ans écoulés, le nombre d’enseignants en primaire et maternelle est resté le même : 734 (1). Naturellement, des aménagements ont eu lieu. Les écoles ou groupes scolaires où le nombre d’enfants inscrits a augmenté ont vu une meilleure dotation de postes. Inversement, des classes - voire des écoles - ont dû fermer faute d’élèves. Toutefois, depuis ladite convention, l’effectif n’est plus l’unique critère intégré pour bâtir la carte scolaire. Le temps de transport est, par exemple, désormais pris en compte. En échange de quoi, les élus se sont engagés à élaborer, en amont, une offre éducative cohérente, prenant en considération les spécificités des territoires dont ils ont la meilleure connaissance. Ces critères prévalent toujours dans la nouvelle convention, mais cette fois, le département peut s’attendre à perdre des postes lors des trois prochaines rentrées. Dans un nombre limité toutefois : cinq maximum par an.  Si le président des maires du Cantal et son secrétaire général, MM. Jarlier et Montin, sont cependant satisfaits, c’est qu’ils ont réalisé un calcul qui démontre que le Cantal reste gagnant. Car - hélas ! - la démographie scolaire n’a cessé de diminuer, dans des proportions encore plus fortes qu’on l’imaginait. Pierre Jarlier démontre en effet que, si on était resté sur les anciennes bases de calcul à l’arithmétique un peu brutale, le Cantal aurait perdu 30 postes ces trois dernières années (- 500 élèves). Et certainement encore 20 pour les trois ans à venir (- 350 élèves attendus). “Au pire, il n’en perdra que 15 au lieu de 50”, a tenu à souligner le président de l’AMF 15. “Loin des discours qui laissent entendre que le monde rural serait abandonné de partout, nous avons été très bien traités à travers ces conventions”, renchérit Christian Montin. Le Cantal a été le premier à ouvrir la voie, puisque désormais 22 départements ont contractualisé et 30 autres préparent leur propre convention.

 

(1) Pour une très large majorité, une classe leur est attribuée, mais on compte aussi des brigades de remplacement ou des maîtres spécialisés pour les élèves plus en difficultés.

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

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