L'Union du Cantal 28 septembre 2022 a 15h00 | Par R. Saint-André

Une nouvelle antenne France Alzheimer pour le Sud-Cantal

Prévenir la maladie, former et soutenir les aidants, lever les tabous... Quelques-unes des missions de France Alzheimer qui, en ouvrant une nouvelle antenne, maille encore mieux le territoire.

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T out le monde y sera confronté, directement ou indirectement. Alzheimer et d'autres maladies neurodégénératives touchent déjà 1,2 million de patients ; 3 millions de personnes sont considérées comme des aidants ; les projections prévoient 2,3 millions de malades à l'horizon 2050. "Des chiffres sous-évalués", selon Hélène Clari, directrice des missions sociales de la fédération nationale France Alzheimer.  Les besoins en accompagnement, prévention, sensibilisation, et bien sûr en fonds pour la recherche vont tous aller croissant. Ce sont autant de domaines dans lesquels le réseau associatif (101 associations, 2 400 bénévoles) intervient.

La présidente de l'antenne Maurs-Châtaigneraie (ici en rouge) a présenté son équipe aux élus locaux, dont le député.
La présidente de l'antenne Maurs-Châtaigneraie (ici en rouge) a présenté son équipe aux élus locaux, dont le député. - © R. S.-A.

Aux côtés des familles
Celle du Cantal, née en 1991 et que préside Nicole Mercier, comptait jusqu'à présent 15 bénévoles et 127 adhérents sur trois sites : Aurillac, Saint-Flour et Mauriac. Une nouvelle antenne vient d'ouvrir à Maurs ; Marylène Barrière en est la référente locale (voir ci-dessous). Outre une permanence à la maison de services, elle s'engage à animer un cycle de conférences - en présence à chaque fois d'un professionnel de santé - ; à former des aidants ; à animer des groupes de parole ou des "cafés mémoire" ; créer des ateliers d'activités cognitives ; enrichir la halte-relais et en faire un lieu de soutien et d'écoute ; proposer la prise en charge d'entretiens individuels conduits par un psychologue...
Lors d'une présentation de ce programme aux partenaires (familles, réseau associatif, professionnels de santé, élus...), vendredi 23 septembre, chacun a compris qu'il était temps de lever un tabou. Celui d'une maladie méconnue, dont on redoute les conséquences et qui, trop souvent, écarte de la vie sociale. "Nous devons déconstruire les préjugés pour améliorer des chemins de vie", résume Marylène Barrière. Une logique dans le cadre du "mieux vieillir" sur lequel travaille la com com de Châtaigneraie qui met à disposition un local. Des actions soutenues financièrement par le Département. Même si l'essentiel provient des dons et des legs.

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