Une dynamique à maintenir à son niveau actuel
Progrès génétique et promotion de la race ont occupé les débats de l'assemblée générale de l'Upra.

Manifestations coûteuses, mais incontournables
Aussi, pour promouvoir la race et accompagner sa montée en puissance, l’Upra restera mobilisée sur les grandes manifestations. Après une année en "service minimum", manière de dénoncer l’orientation prise par le Salon de l’agriculture, l’aubrac reprendra toute sa place porte de Versailles en février prochain. L’objectif étant d’annoncer le grand rendez-vous du concours national prévu en 2008 dans le cadre du Sommet de l’élevage. Dans son rapport, le président Peyrac a aussi parlé génétique. "L’enregistrement de données justes nous permettra, en collaboration avec l’Institut de l’élevage, de Bovins croissance et de l’implication des éleveurs, de donner plus de cohérence à nos indexations. Nous devons également isoler et évaluer les problèmes concernant nos critères de sélection spécifiques dans l’indexation de nos reproducteurs". Le président souhaite aussi une gestion de l’insémination artificielle (+ 10 % par an) la plus rigoureuse possible, en terme de coût par exemple, pour permettre la meilleure diffusion du progrès génétique. Côté marché, 2006 a été une année "exceptionnelle" pour la valorisation des produits aubrac et croisés charolais, tant sur le plan des reproducteurs avec la mise en place du GIE que sur le marché italien. Un marché italien pour lequel l’embellie a cependant été de courte durée avec aujourd’hui des prix très bas, particulièrement sur les mâles repoussés aubrac. "Nous devons sur ce point trouver des solutions pour ne pas subir davantage les assauts du marché", note Henri Peyrac. Une baisse durable entraînerait une chute de la progression raciale sur le territoire et par voie de fait une chute des cours des femelles reproductrices".
Aussi, pour promouvoir la race et accompagner sa montée en puissance, l’Upra restera mobilisée sur les grandes manifestations. Après une année en "service minimum", manière de dénoncer l’orientation prise par le Salon de l’agriculture, l’aubrac reprendra toute sa place porte de Versailles en février prochain. L’objectif étant d’annoncer le grand rendez-vous du concours national prévu en 2008 dans le cadre du Sommet de l’élevage. Dans son rapport, le président Peyrac a aussi parlé génétique. "L’enregistrement de données justes nous permettra, en collaboration avec l’Institut de l’élevage, de Bovins croissance et de l’implication des éleveurs, de donner plus de cohérence à nos indexations. Nous devons également isoler et évaluer les problèmes concernant nos critères de sélection spécifiques dans l’indexation de nos reproducteurs". Le président souhaite aussi une gestion de l’insémination artificielle (+ 10 % par an) la plus rigoureuse possible, en terme de coût par exemple, pour permettre la meilleure diffusion du progrès génétique. Côté marché, 2006 a été une année "exceptionnelle" pour la valorisation des produits aubrac et croisés charolais, tant sur le plan des reproducteurs avec la mise en place du GIE que sur le marché italien. Un marché italien pour lequel l’embellie a cependant été de courte durée avec aujourd’hui des prix très bas, particulièrement sur les mâles repoussés aubrac. "Nous devons sur ce point trouver des solutions pour ne pas subir davantage les assauts du marché", note Henri Peyrac. Une baisse durable entraînerait une chute de la progression raciale sur le territoire et par voie de fait une chute des cours des femelles reproductrices".
Rigueur et vigilance
Enfin, conformément à la nouvelle loi d’orientation agricole, l’Upra aubrac va devoir comme tous ses collègues des autres races se transformer en Organisme de sélection (OS). Cela entraînera peu de modification dans le fonctionnement ou la représentation des différents partenaires, ont expliqué les responsables de la structure. Toutefois, le président de l’aubrac s’étonnait en assemblée générale de l’absence des races bovines et particulièrement des races rustiques dans la nouvelle Interprofession génétique française. "Comment ferons-nous entendre notre voix dans le nouveau dispositif génétique français ?", interrogeait-il.
Enfin, conformément à la nouvelle loi d’orientation agricole, l’Upra aubrac va devoir comme tous ses collègues des autres races se transformer en Organisme de sélection (OS). Cela entraînera peu de modification dans le fonctionnement ou la représentation des différents partenaires, ont expliqué les responsables de la structure. Toutefois, le président de l’aubrac s’étonnait en assemblée générale de l’absence des races bovines et particulièrement des races rustiques dans la nouvelle Interprofession génétique française. "Comment ferons-nous entendre notre voix dans le nouveau dispositif génétique français ?", interrogeait-il.