Une bible de données graphiques, ouverte au plus grand nombre
Le nouvel atlas cartographique en ligne depuis peu couvre des domaines qui vont de l’urbanisme à l’agriculture, de l’aménagement du territoire aux infrastructures...
Pas moins de 264 cartes ! Toutes représentent le Cantal et proposent de se faire une idée assez fine sur des données départementales qui couvrent des domaines aussi variés que le taux d’enneigement en fonction de l’altitude, la répartition des bibliothèques sur le territoire, en passant par le taux de chômage par commune, l’évolution des logements, la culture du maïs et tant d’autres sujets aussi variés qu’hétéroclites. Les hébergements pour adultes handicapés ou l’accessibilité en téléphonie font, par exemple, partie des nouveautés de cette seconde édition, enrichie de plus de 80 nouvelles cartes (40 % de plus que la dernière édition de 2006).

De la simple curiosité à l’aide à la prise de décision
Bref, une bible pour qui s’intéresse aux statistiques départementales, une encyclopédie pratique pour qui cherche un chiffre précis. C’est aussi un outil de diagnostic à même d’aider des prises de décisions. Mais surtout, tout le monde y a accès. Ce nouvel atlas cartographique est en effet consultable et les cartes téléchargeables depuis le site portail de la direction départementale des territoires du Cantal (cantal.equipement.gouv.fr à la rubrique "connaissance des territoires") et des cartes interactives sont également en ligne sur un site spécialement dédié du Conseil général (geocantal.fr). Les services de l’État et ceux du Département ont en effet travaillé en synergie sur ce projet (voir-ci-dessous).
"L’ensemble des produits mis à disposition répond à un souci de transparence, d’accès à l’information et représente un véritable enjeu démocratique en diffusant données, cartes ou tableaux afin de contribuer activement aux débats locaux sur l’avenir du territoire", explique Laurent Vercruysse, secrétaire général de préfecture.
Fraîchement révélées, les données n’ont pas encore eu le temps d’être analysées. Toutefois, Catherine Argile, chef du service connaissance, aménagement et développement des territoires à la DDT du Cantal, reconnaît avoir été surprise par quelques informations révélées par ces cartes. "Je n’imaginais pas autant de mobilité dans le Cantal, où des habitants de La Roquebrou travaillent à Saint-Flour, ou ceux de Condat qui viennent quotidiennement à Aurillac".
Une des illustrations des enseignements qui pourraient influer sur la mise en œuvre de politiques publiques.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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