Aller au contenu principal

Un lien établi entre génétique et valorisation bouchère

Une étude réalisée par le herd-book limousin (HBL) prouve que les animaux issus de taureaux inscrits au HBL sont mieux valorisés.

Jusqu´à présent, aucune étude sérieuse n´avait réussi à démontrer et quantifier l´impact de la génétique sur la valorisation bouchère. Le herd-book limousin (HBL) s´y est penché. Karine Proust, responsable des taureaux inscrits, a présenté les résultats en avant-première nationale lors de l´assemblée générale du syndicat des éleveurs cantaliens de race limousine. "C´est une évidence : le poids des carcasses est plus élevé lorsque les animaux sont issus de taureaux inscrits et ce, quel que soit le type de production", souligne avec conviction la spécialiste. En effet, sur les 300 000 données d´abattage les écarts favorables sont de 20 kilos vifs en moyenne sur les broutards (18 kilos carcasse), de 15 à 55 kilos vifs sur les génisses (6 à 24 kilos carcasse)...

Une enquête crédible

"Tous les animaux de père inscrit au herd-book, dont 12 % issus d´insémination artificielle, sont mieux valorisés", conclut Mlle Proust. Elle insiste sur la crédibilité de cette enquête réalisée auprès d´une dizaine de structures (dont la Cemac), concernant des milliers d´élevages sur tout le territoire, incluant donc différentes méthodes de gestion des rations alimentaires, de conduites de troupeaux, etc. "Evidemment, il s´agit de moyennes, mais les statistiques son significatives, au risque d´erreur de 5 %", précise-t-elle.

Jusqu´à 2 730 euros par an de plus-value

Et de traduire les résultats en données économiques. "Sur une exploitation type, dans un système naisseur qui produit à la fois des broutards mâles et des génisses de boucherie de 30 à 33 mois, avec 65 vêlages, l´approche économique révèle une plus-value de 2 731 euros dans l´année", annonce Karine Proust. "En outre, des animaux mieux conformés permettent -à poids égal- de réduire jusqu´à un mois la période d´engraissement", argumente encore l´intervenante du HBL. Et lorsqu´on lui parle du coût de l´investissement génétique, Mlle Proust relativise. "On peut trouver de bons taureaux vendus en ferme à partir de 1 500 euros. C´est loin d´être rédhibitoire", commente-t-elle. La génétique de la race limousine a favorablement évolué ces 10 dernières années, avec des animaux de plus grande taille. L´exercice consiste désormais à trouver l´équilibre le plus juste entre les qualités maternelles et les qualités bouchères.

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

De gauche à droite : Anthony Fayolle (SG) et Nicolas Merle (Président).
Un nouveau duo à la tête de la FDSEA de Haute-Loire

Jeudi 3 avril, le nouveau conseil d'administration de la FDSEA de Haute-Loire a élu président, secrétaire général ainsi que…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière