Un concours d´excellent niveau, des enchères spectaculaires
C´est sous une pluie battante que les lauréats du 132e concours national salers ont défilé dimanche 25 septembre à Mauriac. Le matin, un record de vente avait été battu.
Le 132e concours national salers avait débuté samedi avec la foule et sous le soleil. Il s´est terminé dimanche sous une pluie qui a passablement contrarié la fréquentation, mais qui n´a pas empêché les inconditionnels, massés sous la halle du marché couvert de Mauriac, de suivre malgré tout ce grand moment qu´est le défilé final. De ce cru 2005, Bruno Faure, directeur du herd-book et de l´Upra salers, retient d´abord la très bonne qualité des animaux présentés. "On voit bien au fil des ans que la salers évolue et gagne en conformation", se réjouit-il. Il constate ensuite que la décision de concentrer les opérations du jury sur la journée du samedi, pour laisser place le dimanche matin à un volet plus économique, est manifestement un bon choix. Il faut dire que, le dimanche matin, il y avait cette année deux ventes aux enchères au lieu d´une. Est-ce dû à la compétition entre deux organisateurs différents ? Toujours est-il que ces ventes, inhabituelles il y a encore quelques années, ont pour la première fois véritablement créé l´événement. La quasi totalité des animaux a été adjugés devant des gradins remplis de spectateurs et d´acheteurs.
Un taureau Ultra bien vendu !
Le total des enchères s´est monté à plus de 200 000 euros, chiffre qui démontre le poids économique du concours national, à mettre en rapport avec les 80 000 euros de son budget d´organisation. La plus grande partie des animaux proposés à la vente ont été achetés par des éleveurs ou négociants irlandais (20 sur 35 animaux). Mais c´est le taureau Ultra, propriété de l´EARL du Manclaux de Trizac, qui a créé la surprise : au terme d´une bataille acharnée entre deux éleveurs d´outre Manche déterminés à emporter la mise, il a été adjugé à l´éleveur anglais Peter Donger pour... 30 500 euros ! "C´est un record dans la race, du jamais vu", se félicite Francis Manhès, président de l´association pour l´expansion de la race salers. Alors que, ironiquement, il pleuvait des cordes, c´est de sécheresse dont il a été surtout question dans les discours officiels. Pour souligner d´abord que les éleveurs n´en avaient que plus de mérite de participer au concours national. Patrick Escure, président de la FDSEA, s´est par ailleurs félicité de "la qualité du dossier" de demande de reconnaissance du caractère de calamités agricoles constitué par la profession et l´administration. "Ce dossier fait ressortir que les pertes de fourrages seront en moyenne supérieures à 50 % sur tout le département", ajoutait-il, disant espérer que "l´Etat saura maintenant mettre des moyens suffisants face à la détresse des agriculteurs".
L´actualité agricole à la tribune officielle
Jean-François Delage, nouveau préfet du Cantal, qui a passé une bonne partie de la journée sur le concours, a confirmé que la réunion de la commission nationale des calamités agricoles avait été reportée du 6 au 20 octobre. "Ce qui est important, ce n´est pas la date de la réunion mais la qualité du dossier", estimait-il. Gérard Leymonie, maire de Mauriac, et Vincent Descoeur, président du Conseil général, se sont félicités de "pouvoir déjà mesurer les effets du programme génétique dans lequel l´assemblée départementale s´est engagée depuis trois ans aux côtés des instances raciales". "Nous souhaitons que ce soit un engagement à long terme", a martelé le président Descoeur. Ses propos ont rejoint ceux de Jean Mallot, vice-président du Conseil régional, qui a insisté sur la volonté de la Région d´encourager la qualité : "Il n´y aura plus de place à terme dans notre région pour une agriculture qui ne serait pas de qualité", déclarait-il.
Un taureau Ultra bien vendu !
Le total des enchères s´est monté à plus de 200 000 euros, chiffre qui démontre le poids économique du concours national, à mettre en rapport avec les 80 000 euros de son budget d´organisation. La plus grande partie des animaux proposés à la vente ont été achetés par des éleveurs ou négociants irlandais (20 sur 35 animaux). Mais c´est le taureau Ultra, propriété de l´EARL du Manclaux de Trizac, qui a créé la surprise : au terme d´une bataille acharnée entre deux éleveurs d´outre Manche déterminés à emporter la mise, il a été adjugé à l´éleveur anglais Peter Donger pour... 30 500 euros ! "C´est un record dans la race, du jamais vu", se félicite Francis Manhès, président de l´association pour l´expansion de la race salers. Alors que, ironiquement, il pleuvait des cordes, c´est de sécheresse dont il a été surtout question dans les discours officiels. Pour souligner d´abord que les éleveurs n´en avaient que plus de mérite de participer au concours national. Patrick Escure, président de la FDSEA, s´est par ailleurs félicité de "la qualité du dossier" de demande de reconnaissance du caractère de calamités agricoles constitué par la profession et l´administration. "Ce dossier fait ressortir que les pertes de fourrages seront en moyenne supérieures à 50 % sur tout le département", ajoutait-il, disant espérer que "l´Etat saura maintenant mettre des moyens suffisants face à la détresse des agriculteurs".
L´actualité agricole à la tribune officielle
Jean-François Delage, nouveau préfet du Cantal, qui a passé une bonne partie de la journée sur le concours, a confirmé que la réunion de la commission nationale des calamités agricoles avait été reportée du 6 au 20 octobre. "Ce qui est important, ce n´est pas la date de la réunion mais la qualité du dossier", estimait-il. Gérard Leymonie, maire de Mauriac, et Vincent Descoeur, président du Conseil général, se sont félicités de "pouvoir déjà mesurer les effets du programme génétique dans lequel l´assemblée départementale s´est engagée depuis trois ans aux côtés des instances raciales". "Nous souhaitons que ce soit un engagement à long terme", a martelé le président Descoeur. Ses propos ont rejoint ceux de Jean Mallot, vice-président du Conseil régional, qui a insisté sur la volonté de la Région d´encourager la qualité : "Il n´y aura plus de place à terme dans notre région pour une agriculture qui ne serait pas de qualité", déclarait-il.