Souvenirs d’enfance à la ferme
Né dans le Cantal, qu’il a quitté à cinq ans pour suivre ses parents à Paris, Paul Bélard vit aujourd’hui aux Etats-Unis. Il publie son premier roman, dans lequel il raconte ses souvenirs de vacances dans la ferme familiale.

Trois mois chaque été dans la ferme de Nouvialle
"L’inspiration m’en est venue au cours d’un voyage au Canada avec des amis. Nous revenions du Québec vers Montréal, par des chemins de campagne. La région ressemblait au Cantal, en moins vallonnée : petites fermes, troupeaux de vaches, petites parcelles entourées clôturées avec des fils de fer barbelés, raconte l’auteur. Dans la voiture, je racontais des souvenirs que ces paysages me remettaient en mémoire. En rentrant, j’ai décidé de commencer à les écrire. Petit à petit, il y en a eu assez pour faire un livre". Dans "Moissons d’enfance", Paul Bélard évoque les vacances qu’il passait, chaque été pendant trois mois, dans la ferme familiale de Nouvialle, avec ses grands-parents, oncle, tante et cousins. Du moderne pavillon de banlieue où il vivait alors avec ses parents, à la ferme montagnarde, c’est pour le petit Parisien une descente de 500 kilomètres seul vers le sud et une remontée dans le temps de plusieurs dizaines d’années. A l’époque, il n’y a pas de toilettes dans les maisons, ni de salle de bain d’ailleurs... ce qui qui n’est pas pour déplaire au petit Paul qui échappe ainsi au bain quotidien ! Pas de frigidaire, de télévision ou de téléphone non plus. "Les deux machines à laver sont ma tante et ma grand-mère", s’amuse le gamin de dix ans.
"L’inspiration m’en est venue au cours d’un voyage au Canada avec des amis. Nous revenions du Québec vers Montréal, par des chemins de campagne. La région ressemblait au Cantal, en moins vallonnée : petites fermes, troupeaux de vaches, petites parcelles entourées clôturées avec des fils de fer barbelés, raconte l’auteur. Dans la voiture, je racontais des souvenirs que ces paysages me remettaient en mémoire. En rentrant, j’ai décidé de commencer à les écrire. Petit à petit, il y en a eu assez pour faire un livre". Dans "Moissons d’enfance", Paul Bélard évoque les vacances qu’il passait, chaque été pendant trois mois, dans la ferme familiale de Nouvialle, avec ses grands-parents, oncle, tante et cousins. Du moderne pavillon de banlieue où il vivait alors avec ses parents, à la ferme montagnarde, c’est pour le petit Parisien une descente de 500 kilomètres seul vers le sud et une remontée dans le temps de plusieurs dizaines d’années. A l’époque, il n’y a pas de toilettes dans les maisons, ni de salle de bain d’ailleurs... ce qui qui n’est pas pour déplaire au petit Paul qui échappe ainsi au bain quotidien ! Pas de frigidaire, de télévision ou de téléphone non plus. "Les deux machines à laver sont ma tante et ma grand-mère", s’amuse le gamin de dix ans.
Souvenirs d’enfance
Dans son livre, Paul Bélard témoigne avec une étonnante précision de la vie à la campagne telle que pouvaient alors la vivre les enfants dans les fermes. Il se souvient des journées dans les prairies à garder les vaches avec le chien "Kiki" pour tout compagnon, des baignades et parties de pêche dans le Siniq, de la traite des vaches à la main, du pain cuit au four du village, de la tuerie du cochon, des foins, de la messe du dimanche, des pastilles Vichy dans la grande armoire de sa grand-mère ou du sirop de cassis de la tante Amélie... Sans oublier les bêtises avec ses cousins (les pétards dans les bouses de vache par exemple...). Paul Bélard confie qu’il revient de temps à autre dans le Cantal, où il a encore une partie de sa famille. Quant à la ferme de Nouvialle, elle est aujourd’hui tenue par son cousin Jean.
Dans son livre, Paul Bélard témoigne avec une étonnante précision de la vie à la campagne telle que pouvaient alors la vivre les enfants dans les fermes. Il se souvient des journées dans les prairies à garder les vaches avec le chien "Kiki" pour tout compagnon, des baignades et parties de pêche dans le Siniq, de la traite des vaches à la main, du pain cuit au four du village, de la tuerie du cochon, des foins, de la messe du dimanche, des pastilles Vichy dans la grande armoire de sa grand-mère ou du sirop de cassis de la tante Amélie... Sans oublier les bêtises avec ses cousins (les pétards dans les bouses de vache par exemple...). Paul Bélard confie qu’il revient de temps à autre dans le Cantal, où il a encore une partie de sa famille. Quant à la ferme de Nouvialle, elle est aujourd’hui tenue par son cousin Jean.
Une suite en préparation
Paul Bélard confie qu’il travaille à l’écriture de deux nouveaux livres : l’un qui sera la suite de "Moissons d’enfance", et dont l’action se passera toujours à la ferme de Nouvialle ; l’autre sur son enfance et son adolescence en banlieue parisienne. Son roman "Moissons d’enfance" est en vente en librairies. Editions De Borée, 416 pages, 21 euros.
Paul Bélard confie qu’il travaille à l’écriture de deux nouveaux livres : l’un qui sera la suite de "Moissons d’enfance", et dont l’action se passera toujours à la ferme de Nouvialle ; l’autre sur son enfance et son adolescence en banlieue parisienne. Son roman "Moissons d’enfance" est en vente en librairies. Editions De Borée, 416 pages, 21 euros.