Prix de la transmission - Il rêvait d´être agriculteur
Avant qu´il ne visite leur exploitation cantalienne, Josette et Bernard Comte ne connaissaient rien de Michel. Pourtant, c´est à lui qu´ils ont décidé de transmettre le fruit de leurs années de travail. Un bel exemple de solidarité, récompensé du "prix de la transmission".

Il rêvait d´être paysan
Alors il va chercher, se renseigner auprès de l´Adasea et des JA, prospecter autour de chez lui, dans son département. La vie est ainsi faite, que dans ses méandres, il rencontre Josette et Bernard Comte, mais cette fois-ci, c´est la concrétisation qui semble être au bout du chemin. Les trois protagonistes sont sur la même longueur d´onde : Michel veut s´installer et Josette et Bernard Comte veulent coûte que coûte céder leur exploitation à un jeune. Un jeune, qui par manque de vocation agricole, ne peut pas être un des enfants du couple.
Se porter caution
Mais les procédures sont longues. Pour faciliter l´acceptation du dossier par les banques, Josette Comte propose même de se porter caution des emprunts contractés par Michel?à?hauteur?de 200 000 F. Le juge de tutelle refuse. Alors qu´elle aurait pu multiplier par deux ou trois la location du foncier en louant l´exploitation à l´agrandissement, pour Michel, elle se réfère au barème préfectoral avec bail à long terme. Toujours pour "son" jeune, elle demande à la mairie de Vabres un logement. Malgré la peine, à la mort de son mari, il y a un an, Josette Comte est soulagée. Elle sait que la transmission de l´exploitation se fera en faveur de Michel. Quatre mois plus tard, c´est chose faite. La solidarité et la générosité ont payé pour le plus grand bonheur de tous.
Plus de détails sur cette installation dans L´UNION du mercredi 8 octobre 2003.