Moins nombreux, les élevages de lapins s’avèrent plus fragiles
Le nombre de lapins diminue régulièrement depuis 2002 dans le Cantal malgré les opportunités qu’offre cette filière.

Appui technique et économique
Or la force d’un groupement tient en grande partie au nombre de ses adhérents et au volume de production livré. C’est ce qui fait sa force pour négocier un prix auprès des abatteurs. Il doit sans cesse jongler entre la volonté des éleveurs de vendre le plus cher possible et celui des abatteurs d’acheter au prix le plus bas. Il assure en outre un appui technique, assure l’enlèvement des lapins, garantit le paiement et cherche à valoriser le produit. Comme le "lapin aux yeux noirs" du Gepacc valorisé à 1,78 e/kg au lieu de 1,69 e/kg pour une qualité standard. A cet égard, la conjoncture économique ne semble pas réjouissante, comme l’a confirmé Jean-François Ponsot, animateur du GLMC. Une baisse de 0,04 e/kg est attendue en 2006... Elle pourrait être compensée par des résultats technico-économiques qui progressent. "47 lapins par mère et par an : c’est le meilleur résultat jamais enregistré", souligne M. Ponsot, même s’il nuance en rappelant le fort taux de variabilité qui se cache derrière des moyennes (notamment celui relatif à la mortalité).
Or la force d’un groupement tient en grande partie au nombre de ses adhérents et au volume de production livré. C’est ce qui fait sa force pour négocier un prix auprès des abatteurs. Il doit sans cesse jongler entre la volonté des éleveurs de vendre le plus cher possible et celui des abatteurs d’acheter au prix le plus bas. Il assure en outre un appui technique, assure l’enlèvement des lapins, garantit le paiement et cherche à valoriser le produit. Comme le "lapin aux yeux noirs" du Gepacc valorisé à 1,78 e/kg au lieu de 1,69 e/kg pour une qualité standard. A cet égard, la conjoncture économique ne semble pas réjouissante, comme l’a confirmé Jean-François Ponsot, animateur du GLMC. Une baisse de 0,04 e/kg est attendue en 2006... Elle pourrait être compensée par des résultats technico-économiques qui progressent. "47 lapins par mère et par an : c’est le meilleur résultat jamais enregistré", souligne M. Ponsot, même s’il nuance en rappelant le fort taux de variabilité qui se cache derrière des moyennes (notamment celui relatif à la mortalité).
Les atouts de l’élevage cunicole
Mais les éleveurs continuent de penser que l’installation de jeunes en élevage cunicole reste une bonne affaire, même si le volet économique doit être calculé avec rigueur. Elever des lapins reste en effet une solution pour celles et ceux qui ne disposent que de très peu de foncier et une augmentation dans le domaine des aides départementales et régionales rend ce type d’installation assez attractif. Mais il faut faire vite : "2006 voit arriver la fin des périodes de contractualisation tant au niveau européen, national que départemental", a précisé Nicolas Bardy qui craint que les enveloppes ne soient toutes revues cette fois-ci à la baisse. De même, l’appui technique Ofival suscite de vives inquiétudes auprès du Gepacc. Un nouveau cadre financier doit être défini pour la période 2007-2013.
Mais les éleveurs continuent de penser que l’installation de jeunes en élevage cunicole reste une bonne affaire, même si le volet économique doit être calculé avec rigueur. Elever des lapins reste en effet une solution pour celles et ceux qui ne disposent que de très peu de foncier et une augmentation dans le domaine des aides départementales et régionales rend ce type d’installation assez attractif. Mais il faut faire vite : "2006 voit arriver la fin des périodes de contractualisation tant au niveau européen, national que départemental", a précisé Nicolas Bardy qui craint que les enveloppes ne soient toutes revues cette fois-ci à la baisse. De même, l’appui technique Ofival suscite de vives inquiétudes auprès du Gepacc. Un nouveau cadre financier doit être défini pour la période 2007-2013.