Les Jeunes agriculteurs préparent déjà l’échéance de 2013
Parce qu’ils représentent la jeunesse, les JA s’inquiètent déjà de l’échéance de la réforme de la Pac de 2013. Le sujet a occupé les débats de leur congrès de Saint-Flour.

Affronter une nouvelle réforme
Il s’agit d’avancer serein pour affronter une nouvelle réforme de la Pac qui se dessine dès aujourd’hui avec la crainte de la baisse des soutiens et une plongée dans la loi du marché. Pour autant, les JA ne veulent pas baisser les bras. "Il nous faut construire un "pacte alimentaire pour une agriculture durable, a affirmé Jérome Volle, vice-président national, producteur de vin, de blé et de lavande dans l’Ardèche, et invité de ce congrès. Déçu de ne pas avoir pu obtenir plus dans le cadre de la loi d’orientation, pour lui, aujourd’hui "la priorité est d’apporter les moyens de la transmission en agissant collectivement et en partenariat avec les collectivités locales". Ce qui n’a pas échappé au président du Conseil général. Vincent Descoeur a réaffirmé à la tribune le soutien du Département à la modernisation de l’agriculture, tandis que Pierre Jarlier, sénateur-maire de Saint-Flour, a souligné l’implication de l’association des élus de la montagne (Anem) dans la défense de certains dossiers.
Il s’agit d’avancer serein pour affronter une nouvelle réforme de la Pac qui se dessine dès aujourd’hui avec la crainte de la baisse des soutiens et une plongée dans la loi du marché. Pour autant, les JA ne veulent pas baisser les bras. "Il nous faut construire un "pacte alimentaire pour une agriculture durable, a affirmé Jérome Volle, vice-président national, producteur de vin, de blé et de lavande dans l’Ardèche, et invité de ce congrès. Déçu de ne pas avoir pu obtenir plus dans le cadre de la loi d’orientation, pour lui, aujourd’hui "la priorité est d’apporter les moyens de la transmission en agissant collectivement et en partenariat avec les collectivités locales". Ce qui n’a pas échappé au président du Conseil général. Vincent Descoeur a réaffirmé à la tribune le soutien du Département à la modernisation de l’agriculture, tandis que Pierre Jarlier, sénateur-maire de Saint-Flour, a souligné l’implication de l’association des élus de la montagne (Anem) dans la défense de certains dossiers.
"Travailler au maintien des aides"
Jérôme Volle a insisté une fois de plus sur la demande de la profession de tirer son revenu de l’acte de production. "Nous devons travailler au maintien des aides, comme la PHAE et l’ICHN, importantes pour les régions de montagne, et soutenir l’effort de modernisation de nos exploitations, a-t-il rappelé. Mais, d’ici 2013, nous avons besoin de connaître le budget accordé à l’agriculture dans un contexte d’autosuffisance alimentaire et de défense de la ruralité. Nous voulons être écoutés et nous agirons". Patrick Escure avait annoncé la couleur : "Il va falloir nous préparer à une nouvelle réforme, en prenant notre destin en main". Et les JA veulent être une force de proposition. Louis-François Fontant les a d’ailleurs encouragés à s’exprimer au sein de la Chambre d’agriculture, "lieu de négociation et d’accompagnement des initiatives". Dans un contexte de mondialisation, l’agriculture cantalienne doit s’inscrire dans la différence et la qualité de ses produits, a soutenu le sénateur-maire Pierre Jarlier, convié à clôturer ce premier congrès des JA organisé à Saint-Flour.
Jérôme Volle a insisté une fois de plus sur la demande de la profession de tirer son revenu de l’acte de production. "Nous devons travailler au maintien des aides, comme la PHAE et l’ICHN, importantes pour les régions de montagne, et soutenir l’effort de modernisation de nos exploitations, a-t-il rappelé. Mais, d’ici 2013, nous avons besoin de connaître le budget accordé à l’agriculture dans un contexte d’autosuffisance alimentaire et de défense de la ruralité. Nous voulons être écoutés et nous agirons". Patrick Escure avait annoncé la couleur : "Il va falloir nous préparer à une nouvelle réforme, en prenant notre destin en main". Et les JA veulent être une force de proposition. Louis-François Fontant les a d’ailleurs encouragés à s’exprimer au sein de la Chambre d’agriculture, "lieu de négociation et d’accompagnement des initiatives". Dans un contexte de mondialisation, l’agriculture cantalienne doit s’inscrire dans la différence et la qualité de ses produits, a soutenu le sénateur-maire Pierre Jarlier, convié à clôturer ce premier congrès des JA organisé à Saint-Flour.