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Les éleveurs de lapin montent au créneau

Les 33 éleveurs de lapins du Cantal, groupés au sein du Gepacc, sensibilisent les OPA à l´installation en cuniculture. Ils aimeraient être plus nombreux pour défendre plus facilement les intérêts d´une production "à taille humaine".

Quand un jeune agriculteur s´installe dans le Cantal, il pense surtout à l´élevage de bovins. Le Gepacc le constate quotidiennement. Pourtant, l´élevage de lapins a de sérieux atouts à faire valoir, à commener par le peu de foncier nécessaire. Le groupement cantalien aimerait compter davantage d´adhérents pour peser sur la filière.

Une journée de sensibilisation

La journée de sensibilisation auprès des organisations professionnelles agricoles, de la DDAF et du président du conseil général, n´avait pas d´autre objet que de démontrer la foi qui anime le Gepacc et l´envie d´accueillir de nouveaux et jeunes éleveurs en son sein. La présidente du groupement, Corinne Tachet, précise que plus de 65 % de la production est vendue sous la marque "Lapin aux yeux noirs du Cantal", valorisés entre 10 et 13 centimes d´euros de plus au kilo.

Contrairement à ce qui se pratique le plus souvent, ce n´est pas l´abatteur qui est propriétaire de la marque, mais les producteurs. Pour une plus-value encore meilleure, l´idéal serait d´abattre eux-même leurs lapins. Dans le Cantal, une chaîne d´abattage existe, mais reste au repos, à l´abattoir de Neussargues. "Pour que l´outil soit rentable, il faut une production bien supérieure à celle du Cantal à l´heure d´aujourd´hui, confirme Jean-François Ponsot, responsable de l´Union régionale des éleveurs cunicoles. D´où l´intérêt de chercher de nouveaux éleveurs et d´envisager une coordination à l´échelle du Massif-central.

Groupés pour être plus forts

C´est sur le même principe de mise en commun de moyens que fonctionne déjà le conseil technique et vétérinaire, très pointu, donc très rare et cher. Là encore, plus les éleveurs seront nombreux, plus le coût partagé sera moindre. "Et doubler la production est réaliste", affirme Corinne Tachet. "Il reste de la place".

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