Les adhérents questionnent le président de la FNSEA
De l’avenir des aides aux nouvelles fonctions de l’agriculture : retour sur les débats du 61e congrès de la FDSEA.

"Qu’on nous dise ce qu’on attend de l’agriculture"
Pour l’après 2013, il explique que la FNSEA demande aux gouvernements "qu’ils disent ce qu’ils attendent de l’agriculture". "Nous plaidons quant à nous pour une agriculture qui assure l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, capable d’exporter dans certains secteurs, qui permette de garder le maximum de paysans, et nous sommes pour le maintien des organisations communes de marché". Jean-Michel Lemé-tayer a ajouté que la FNSEA "continuera à se battre pour soutenir la viande bovine tout en restant vigilante pour éviter les importations "de pays où la main d’œuvre est dix fois moins chère". Concernant la PHAE, il a assuré que le syndicat maintiendra la pression pour obtenir une progression des financements et faire en sorte que "personne ne soit exclu". D’autres délégués cantonaux ont posé une série de questions sur la production laitière, en particulier sur le financement des Acal (programme d’aide à la cessation d’activité laitière). Jean-Michel Lemétayer n’a pas caché que son département avait opté pour les Acal "professionnelles" et qu’il y était personnellement favorable.
Pour l’après 2013, il explique que la FNSEA demande aux gouvernements "qu’ils disent ce qu’ils attendent de l’agriculture". "Nous plaidons quant à nous pour une agriculture qui assure l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, capable d’exporter dans certains secteurs, qui permette de garder le maximum de paysans, et nous sommes pour le maintien des organisations communes de marché". Jean-Michel Lemé-tayer a ajouté que la FNSEA "continuera à se battre pour soutenir la viande bovine tout en restant vigilante pour éviter les importations "de pays où la main d’œuvre est dix fois moins chère". Concernant la PHAE, il a assuré que le syndicat maintiendra la pression pour obtenir une progression des financements et faire en sorte que "personne ne soit exclu". D’autres délégués cantonaux ont posé une série de questions sur la production laitière, en particulier sur le financement des Acal (programme d’aide à la cessation d’activité laitière). Jean-Michel Lemétayer n’a pas caché que son département avait opté pour les Acal "professionnelles" et qu’il y était personnellement favorable.
Acal : "Tant mieux si le dispositif peut rester gratuit"
"Il y a des producteurs qui veulent arrêter leur production, et d’autres qui souhaitent améliorer leurs références. Le système que nous avons imaginé permettrait, compte tenu de l’insuffisance des financements de l’Etat, de continuer à satisfaire les producteurs prioritaires avec des droits gratuits et, peut-être, s’il reste des litrages, de servir des producteurs qui pourraient accéder à des droits en payant, étant entendu que ces transferts seraient strictement encadrés", expliquait-il. "Cela dit, si votre département peut satisfaire la demande grâce à des financements publics, et les quotas rester gratuits, c’est tant mieux", poursuivait-il. Pour autant, il a rappelé que la FNSEA restait hostile à une marchandisation des droits à produire, était favorable aux allocations provisoires plutôt qu’à la location des quotas, et favorable aussi à la consolidation des prêts de 10 % de fin de campagne. C’est enfin un message d’unité que le président de la FNSEA a lancé en évoquant les prochaines élections aux chambres d’agriculture. "La capacité de notre profession à être écoutée et entendue par les pouvoirs publics sera proportionnelle aux résultats que nous obtiendrons lors de ces élections", estimait-il.
"Il y a des producteurs qui veulent arrêter leur production, et d’autres qui souhaitent améliorer leurs références. Le système que nous avons imaginé permettrait, compte tenu de l’insuffisance des financements de l’Etat, de continuer à satisfaire les producteurs prioritaires avec des droits gratuits et, peut-être, s’il reste des litrages, de servir des producteurs qui pourraient accéder à des droits en payant, étant entendu que ces transferts seraient strictement encadrés", expliquait-il. "Cela dit, si votre département peut satisfaire la demande grâce à des financements publics, et les quotas rester gratuits, c’est tant mieux", poursuivait-il. Pour autant, il a rappelé que la FNSEA restait hostile à une marchandisation des droits à produire, était favorable aux allocations provisoires plutôt qu’à la location des quotas, et favorable aussi à la consolidation des prêts de 10 % de fin de campagne. C’est enfin un message d’unité que le président de la FNSEA a lancé en évoquant les prochaines élections aux chambres d’agriculture. "La capacité de notre profession à être écoutée et entendue par les pouvoirs publics sera proportionnelle aux résultats que nous obtiendrons lors de ces élections", estimait-il.