Le ministre de la Santé veut continuer à investir en zone rurale
À Mauriac puis à Aurillac, le ministre de la Santé a assuré qu’il saurait tenir compte des besoins spécifiques du département pour peu que les projets soient coordonnés.

Des hôpitaux qui travaillent en réseau
Ce travail en réseau a été illustré au centre hospitalier d’Aurillac par la présentation du "Pôle de médecine d’urgence et de prévention". Une fédération qui, depuis trois ans, "met en synergie les services d’urgence des trois hôpitaux d’Aurillac, Mauriac et Saint-Flour", a expliqué le docteur Jean-Marc Philippe. Puis, le ministre a découvert un nouveau réseau de télétransmission d’images médicales qui vient d’être mis en service : il fédère lui aussi les services des trois hôpitaux et permet à leurs radiologues de partager images et expertises, y compris depuis leur domicile lorsqu’ils sont de garde. Au moment des discours, dans la cuisine centrale récemment inaugurée, Alain Calmette, maire d’Aurillac et vice-président du conseil d’administration de l’hôpital, a détaillé l’ambitieux programme de restructuration du centre hospitalier, qui mobilise 45 millions d’euros jusqu’en 2011. En insistant sur le rôle que joue l’établissement, au delà de l’offre de soins, en terme d’aménagement du territoire et d’attractivité. Avec 700 lits, 95 millions d’euros de budget annuel et 1 657 équivalents temps plein, l’hôpital est le premier employeur du département, faisait-il remarquer.
Ce travail en réseau a été illustré au centre hospitalier d’Aurillac par la présentation du "Pôle de médecine d’urgence et de prévention". Une fédération qui, depuis trois ans, "met en synergie les services d’urgence des trois hôpitaux d’Aurillac, Mauriac et Saint-Flour", a expliqué le docteur Jean-Marc Philippe. Puis, le ministre a découvert un nouveau réseau de télétransmission d’images médicales qui vient d’être mis en service : il fédère lui aussi les services des trois hôpitaux et permet à leurs radiologues de partager images et expertises, y compris depuis leur domicile lorsqu’ils sont de garde. Au moment des discours, dans la cuisine centrale récemment inaugurée, Alain Calmette, maire d’Aurillac et vice-président du conseil d’administration de l’hôpital, a détaillé l’ambitieux programme de restructuration du centre hospitalier, qui mobilise 45 millions d’euros jusqu’en 2011. En insistant sur le rôle que joue l’établissement, au delà de l’offre de soins, en terme d’aménagement du territoire et d’attractivité. Avec 700 lits, 95 millions d’euros de budget annuel et 1 657 équivalents temps plein, l’hôpital est le premier employeur du département, faisait-il remarquer.
Complémentarité entre public et privé
En réponse, Xavier Bertrand a affirmé la volonté du gouvernement de continuer à investir pour moderniser le système de santé, en se disant persuadé de "la nécessité de savoir faire du sur-mesure pour tenir compte des spécificités géographiques ou climatiques... car les besoins ne sont pas les mêmes chez vous qu’en région parisienne". Pour preuve, il a rappelé qu’à la demande des élus, il venait d’accorder une aide annuelle en fonctionnement de 270 000 euros pour financer les surcoûts liés à la modernisation de l’hélistation de l’hôpital. Le ministre a d’autre part plaidé pour la mise en réseau des établissements hospitaliers à l’échelle des territoires de santé, en faisant valoir qu’elle est gage d’une qualité d’offre de soins pour les patients et de confort de travail pour les soignants... mais aussi souvent une condition pour obtenir des financements. Puis, Xavier Bertrand s’est rendu au Centre médico-chirurgical (CMC), où il a découvert un scanner de troisième génération qui vient d’être installé après avoir été autorisé par son ministère en juillet 2006. "Certes, il faut éviter les gaspillages et les doublons, lutter contre la fraude et les abus, mais quand il y a des besoins, il faut savoir les satisfaire", a répété le ministre de la Santé à propos de l’installation du nouveau scanner, avant de plaider pour une forte collaboration entre le public et le privé.
En réponse, Xavier Bertrand a affirmé la volonté du gouvernement de continuer à investir pour moderniser le système de santé, en se disant persuadé de "la nécessité de savoir faire du sur-mesure pour tenir compte des spécificités géographiques ou climatiques... car les besoins ne sont pas les mêmes chez vous qu’en région parisienne". Pour preuve, il a rappelé qu’à la demande des élus, il venait d’accorder une aide annuelle en fonctionnement de 270 000 euros pour financer les surcoûts liés à la modernisation de l’hélistation de l’hôpital. Le ministre a d’autre part plaidé pour la mise en réseau des établissements hospitaliers à l’échelle des territoires de santé, en faisant valoir qu’elle est gage d’une qualité d’offre de soins pour les patients et de confort de travail pour les soignants... mais aussi souvent une condition pour obtenir des financements. Puis, Xavier Bertrand s’est rendu au Centre médico-chirurgical (CMC), où il a découvert un scanner de troisième génération qui vient d’être installé après avoir été autorisé par son ministère en juillet 2006. "Certes, il faut éviter les gaspillages et les doublons, lutter contre la fraude et les abus, mais quand il y a des besoins, il faut savoir les satisfaire", a répété le ministre de la Santé à propos de l’installation du nouveau scanner, avant de plaider pour une forte collaboration entre le public et le privé.