Le Festival d’Aurillac a 30 ans et souhaite partager cet anniversaire
Le festival international d’Aurillac ouvre ses portes officiellement mercredi 19 août. Mais attention, la fête débutera dès le 18, avec un préambule nocturne de feu(x) signé Carabosse
Trente ans ! Le festival international de théâtre de rue d’Aurillac souffle cette année sa trentième bougie. Du 19, non pardon, du 18 au 22 août, des centaines d’artistes en tout genre vont déferler dans les rues pour s’emparer de la cité géraldienne et en mettre le public en alerte culturelle. "Trente ans de chemins, quelques ampoules et courbatures, la ride qui rigole et toujours cette même question qui nous anime : que faisons-nous de cette liberté acquise avec douceur et détermination ?", comme le souligne Jean-Marie Songy, directeur de l’événement.

"L’art d’être ensemble dans un lieu qui nous dépasse"
Depuis 1986, Aurillac s’Éclat(e) à mettre, tour à tour et pêle-mêle, la foule, les élus, les familles, les artistes, les producteurs, les ministres, les anonymes, les petits, les gros, les grands, les moches, les top models, les taupes modelées, les jeunes ou encore les vieux dans sa poche. Un pari fou et insensé, mais au final un pari réussi. Car le festival de "cinq pelés et un tondu", d’il y a 30 ans, est devenu la référence en la matière. C’est le Festival qui laisse libre court à la liberté d’expressions, à toutes les libertés, quitte parfois à choquer. Mais n’est-ce pas là le propre des arts de la rue ? Dans sa présentation 2015, Jean-Marie Songy fait valoir : "Nos expressions artistiques et culturelles dans les espaces des villes et des campagnes humanisent, végétalisent et donnent du flair à notre vie en société ! Notre petite place forte du Cantal s’inscrit dans cette croyance : l’art d’être ensemble à un instant donné et dans un lieu qui nous dépasse... et qui nous fait grandir." Au fil des ans, Aurillac s’est adaptée, Aurillac a peaufiné son formidable destin lié aux arts de la rue. Tout cela parce qu’un jour, quelques uns se sont assis autour d’une table, ont lancé une aventure improbable, animés et envoûtés qu’ils étaient par un homme, Michel Crespin. Le fondateur du Festival s’en est allé rejoindre le crépuscule des saltimbanques l’an dernier. Il est certain qu’un hommage appuyé lui sera rendu la semaine prochaine. Alors durant quasi une semaine, de 11 heures au bout de la nuit, l’art de la rue prendra place partout, ici et ailleurs, le marché des odeurs, des saveurs et des baroudeurs s’implantera sur le Gravier. Pour patienter, et jusqu’au 3 octobre, on peut même se payer une tranche de l’art avec "SurExposition", regard sur le festival d’Aurillac (1986-2014) du côté des écuries et de la Sellerie. Quoi qu’il en soit, soyez prêts la semaine prochaine et ce, dès mardi soir. La fée Carabosse va illuminer le centre ville de mille et un feux sur une déambulation qui se veut conviviale et participative. Le lendemain, les clés seront alors officiellement données. Dès 12 h 30, mercredi du côté de la place de l’Hôtel de ville, tout peut arriver.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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