Le choix d’investir pour se doter d’un outil performant
Le Gaec des Collines à Labrousse a investi pour moderniser sa salle de traite. Le confort de travail et les performances ont nettement progressé.

Un audit avant les travaux
Guy Monboisse, contrôleur laitier, se félicite aussi de la présence d’un bureau à proximité, où les documents sont tous archivés : plan d’épandage, identification, carnet sanitaire, enregistrement des performances techniques, etc. Avant de se lancer dans des travaux, les frères Oustry ont d’abord demandé à l’Etablissement départemental de l’élevage de réaliser un premier audit. René Forestier leur a donc listé plusieurs points à corriger. Les investissements ont été faits en fonction des conclusions de cet audit. Lors d’une nouvelle visite, M. Forestier a relevé chacune des améliorations apportées, permettant au Gaec de profiter des subventions. "Nous avons été parmi les premiers à monter un dossier suite à la lecture d’un article dans l’Union", se félicite André Oustry. Pressés de gagner du temps, de disposer d’un certain confort de travail et séduits à l’idée de transmettre à leurs successeurs un outil performant, ils n’ont pas mis longtemps à se décider. Ils ont touché 2 000 euros du Conseil général et 6 400 euros du Conseil régional, qui distribue les aides du GVL (Groupement viande lait). "Grâce à tout ça, on est passé de la 2cv à la Mercédès", résume de manière imagée Michel Oustry.
Guy Monboisse, contrôleur laitier, se félicite aussi de la présence d’un bureau à proximité, où les documents sont tous archivés : plan d’épandage, identification, carnet sanitaire, enregistrement des performances techniques, etc. Avant de se lancer dans des travaux, les frères Oustry ont d’abord demandé à l’Etablissement départemental de l’élevage de réaliser un premier audit. René Forestier leur a donc listé plusieurs points à corriger. Les investissements ont été faits en fonction des conclusions de cet audit. Lors d’une nouvelle visite, M. Forestier a relevé chacune des améliorations apportées, permettant au Gaec de profiter des subventions. "Nous avons été parmi les premiers à monter un dossier suite à la lecture d’un article dans l’Union", se félicite André Oustry. Pressés de gagner du temps, de disposer d’un certain confort de travail et séduits à l’idée de transmettre à leurs successeurs un outil performant, ils n’ont pas mis longtemps à se décider. Ils ont touché 2 000 euros du Conseil général et 6 400 euros du Conseil régional, qui distribue les aides du GVL (Groupement viande lait). "Grâce à tout ça, on est passé de la 2cv à la Mercédès", résume de manière imagée Michel Oustry.
La main à la pâte
Un peu plus tôt, le Gaec des Collines avait déjà réalisé de lourds investissements dans le cadre d’un programme PMPOA (Plan de maîtrise des pollutions d’origine agricole) : des aménagements de bâtiment, une seconde fosse, une aire cimentée pratique pour nettoyer les véhicules "et qui permet de sortir de la voiture en pantoufles pour aller directement aux ateliers", s’amusent les éleveurs qui ont usé de pas mal d’huile de coudes, assurant eux-mêmes une bonne partie du chantier de maçonnerie. Jusqu’à présent, ils ne regrettent pas leur choix, avouant même que leur trésorerie s’en trouve plutôt confortée, et ce malgré le crédit de 10 000 euros contracté pour la modernisation de la salle de traite. C’est en revanche la baisse du prix du lait qui les inquiète. Même s’ils ne désespèrent pas une prochaine revalorisation significative.
Un peu plus tôt, le Gaec des Collines avait déjà réalisé de lourds investissements dans le cadre d’un programme PMPOA (Plan de maîtrise des pollutions d’origine agricole) : des aménagements de bâtiment, une seconde fosse, une aire cimentée pratique pour nettoyer les véhicules "et qui permet de sortir de la voiture en pantoufles pour aller directement aux ateliers", s’amusent les éleveurs qui ont usé de pas mal d’huile de coudes, assurant eux-mêmes une bonne partie du chantier de maçonnerie. Jusqu’à présent, ils ne regrettent pas leur choix, avouant même que leur trésorerie s’en trouve plutôt confortée, et ce malgré le crédit de 10 000 euros contracté pour la modernisation de la salle de traite. C’est en revanche la baisse du prix du lait qui les inquiète. Même s’ils ne désespèrent pas une prochaine revalorisation significative.