La Région fait le pari d’augmenter de 40% les effectifs d’apprentis
Le président du Conseil régional d’Auvergne a visité mardi le Centre de formation des apprentis de Massiac pour souligner son dynamisme et le montrer en exemple.

Des formations uniques en Auvergne
De fait, longtemps délaissées, les professions de menuisier, plombier, couvreur, maçon, etc. font à nouveau recette au CFA de Massiac, qui recrute au-delà de l’Auvergne et compte désormais une minorité de Cantaliens dans ses rangs. Les brevets professionnels couvreur et carreleur y sont uniques en Auvergne. "Les jeunes sont motivés, savent ce qu’ils veulent tant pour obtenir un métier dans un secteur où ils trouveront de l’emploi que pour compléter une formation et devenir plus attractifs", constatait Christophe Mousseron, directeur du CFA, mardi 30 janvier devant René Souchon, président du Conseil régional, venu visiter "cet exemple de réussite". Et de rappeler que la Région participe à 50 % au financement des CFA, qui accueillent 8 300 apprentis en Auvergne (dont 25 % de filles). Elle y consacrera en 2007 une enveloppe de 40 millions d’euros pour le fonctionnement et l’investissement. "Un chiffre à la hausse !, affirme René Souchon. L’apprentissage est une compétence et une de nos priorités et nous avons signé en juillet dernier avec l’Etat un contrat d’objectifs et de moyens afin d’augmenter de 40 % le nombre d’apprentis en Auvergne d’ici 2009".
De fait, longtemps délaissées, les professions de menuisier, plombier, couvreur, maçon, etc. font à nouveau recette au CFA de Massiac, qui recrute au-delà de l’Auvergne et compte désormais une minorité de Cantaliens dans ses rangs. Les brevets professionnels couvreur et carreleur y sont uniques en Auvergne. "Les jeunes sont motivés, savent ce qu’ils veulent tant pour obtenir un métier dans un secteur où ils trouveront de l’emploi que pour compléter une formation et devenir plus attractifs", constatait Christophe Mousseron, directeur du CFA, mardi 30 janvier devant René Souchon, président du Conseil régional, venu visiter "cet exemple de réussite". Et de rappeler que la Région participe à 50 % au financement des CFA, qui accueillent 8 300 apprentis en Auvergne (dont 25 % de filles). Elle y consacrera en 2007 une enveloppe de 40 millions d’euros pour le fonctionnement et l’investissement. "Un chiffre à la hausse !, affirme René Souchon. L’apprentissage est une compétence et une de nos priorités et nous avons signé en juillet dernier avec l’Etat un contrat d’objectifs et de moyens afin d’augmenter de 40 % le nombre d’apprentis en Auvergne d’ici 2009".
Un des principaux postes budgétaires de la Région
La formation continue et initiale constitue l’un des principaux postes budgétaires de la collectivité régionale qui souhaite en faire un point d’attractivité de l’Auvergne en mettant l’accent sur la qualité. Elle s’appuie pour cela sur un Plan régional de développement des formations. M. Souchon a par ailleurs annoncé qu’il se rendrait prochainement à Saint-Flour où le Conseil régional investit dans la reconstruction du lycée de la Haute-Auvergne et l’agrandissement du lycée agricole. Concernant d’éventuels retards sur ces deux projets, le président Souchon a précisé : "L’éducation représente 60 % de l’investissement du Conseil régional. La remise à niveau des infrastructures est importante et nous avons besoin d’échelonner les choses car nous n’avons pas les budgets suffisants".
La formation continue et initiale constitue l’un des principaux postes budgétaires de la collectivité régionale qui souhaite en faire un point d’attractivité de l’Auvergne en mettant l’accent sur la qualité. Elle s’appuie pour cela sur un Plan régional de développement des formations. M. Souchon a par ailleurs annoncé qu’il se rendrait prochainement à Saint-Flour où le Conseil régional investit dans la reconstruction du lycée de la Haute-Auvergne et l’agrandissement du lycée agricole. Concernant d’éventuels retards sur ces deux projets, le président Souchon a précisé : "L’éducation représente 60 % de l’investissement du Conseil régional. La remise à niveau des infrastructures est importante et nous avons besoin d’échelonner les choses car nous n’avons pas les budgets suffisants".