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La première race laitière du Cantal poursuit sa progression

Malgré une légère érosion des effectifs l’an dernier, la qualité du cheptel de la race montbéliarde ne cesse de progresser dans le Cantal. Un motif de satisfaction pour le syndicat départemental.

Les éleveurs de montbéliardes enregistrent de très bons résultats dans tous les domaines.
Les éleveurs de montbéliardes enregistrent de très bons résultats dans tous les domaines.
© L'Union du Cantal
Malgré le choix d’un lieu excentré en Margeride, les éleveurs montbéliard du Cantal, une cinquantaine au cours de la partie statutaire, avait fait le déplacement jusqu’à Lorcières pour l’assemblée générale du syndicat de race. Avec un total de 37 230 vaches, la montbéliarde s’affirme comme la première laitière du département. Cet effectif vient cependant de subir une légère érosion au cours de la dernière année, après huit ans de forte progression. “De manière moins sensible que d’autres, nous subissons la baisse du nombre d’exploitations laitières, explique Patrick Faille, président du syndicat et agriculteur à Chalinargues. En revanche, nos résultats, production, index et dans les concours sont autant de satisfactions pour les éleveurs, alors que nous subissons la sécheresse et la chute du prix du lait”.

De nombreux concours à venir
Avec ses nombreux prix locaux et nationaux, le Gaec Cussac d’Alleuze constitue un bel exemple, avec une remarquable moisson de premiers prix. Et le président Faille d’énumérer les nombreux concours pour l’année à venir avec la journée laitière à Riom-ès-Montagnes à l’occasion de la fête du bleu, le concours spécial en octobre 2007 en Haute-Savoie et les projets de “meilleurs espoirs” probablement à Saint-Mamet et de “Miss nationale” en 2008 à Saint-Flour. Cet effort de participation est pris en compte par le syndicat qui, conscient de l’investissement consenti par les éleveurs devant s’absenter de leurs exploitations, prend en charge une partie des frais de déplacement.

46 % du cheptel au Contrôle laitier
17 000 vaches sont inscrites au Contrôle laitier. “Nous sommes passés de 35 % du cheptel à 46 %”, note le directeur François Fayolle. Ce qui place le Cantal en seconde position des départements auvergnats derrière la Haute-Loire. Le syndicat montbéliarde compte environ 160 adhérents. 95 d’entre eux sont affiliés à l’Upra. “Dans le Cantal, le niveau général de la montbéliarde progresse très bien avec un index qui se rapproche de la référence nationale, soulignait le représentant de l’Upra, Cédric Fourcade. Certains points sont à améliorer comme la vitesse de traite. Par contre, les animaux de renouvellement sont très prometteurs en qualité laitière”. Le TP moyen s’est élevé à 32,3 l’an dernier pour une production moyenne de 5 560 kg par vache, soit un niveau comparable à l’an 2000 après quelques années de baisse.
Les inséminations artificielles (16 253 avec des taureaux montbéliard, pour 28 644 femelles inséminées) restent stables, à peine perturbées par la baisse du cheptel. 45 % du croisement se fait en limousin, enregistrant une baisse de 7 %, devant le charolais et, de plus en plus, le bleu blanc belge.

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