La lutte contre les nuisibles toujours d'actualité
Taupes et rats taupiers demeurent une plaie pour l’agriculture. Toujours près de 50000 ha sont touchés dans le Cantal.

Des autorisations à renouveler
Christophe Chabalier, animateur de la fédération, a profité de l’assemblée générale qui s’est tenue à Pailherols la semaine dernière pour prévenir : "L’autorisation de la molécule doit être révisée au niveau européen en 2008". La crainte étant que le produit soit interdit au profit d’un autre... aux résultats moins sûrs. D’autant que, malgré une efficacité prouvée, des infestations constatées restent très inquiétantes dans certains secteurs. C’est le cas des cantons de Saint-Cernin, de Pierrefort, ainsi qu’autour d’Aurillac, dans la vallée de l’Authre sur la période hivernale 2005-2006. Plus récemment, à l’automne et l’hiver 2006-2007, il a été enregistré des dégâts qui, globalement, ont chuté, mais des communes qui restent très critiques : Saint-Cernin, Girgols, Malbo, Brezons, Dienne, Lavigerie ou encore Ségur-les-Villas.
Christophe Chabalier, animateur de la fédération, a profité de l’assemblée générale qui s’est tenue à Pailherols la semaine dernière pour prévenir : "L’autorisation de la molécule doit être révisée au niveau européen en 2008". La crainte étant que le produit soit interdit au profit d’un autre... aux résultats moins sûrs. D’autant que, malgré une efficacité prouvée, des infestations constatées restent très inquiétantes dans certains secteurs. C’est le cas des cantons de Saint-Cernin, de Pierrefort, ainsi qu’autour d’Aurillac, dans la vallée de l’Authre sur la période hivernale 2005-2006. Plus récemment, à l’automne et l’hiver 2006-2007, il a été enregistré des dégâts qui, globalement, ont chuté, mais des communes qui restent très critiques : Saint-Cernin, Girgols, Malbo, Brezons, Dienne, Lavigerie ou encore Ségur-les-Villas.
"On ne fait rien"
Selon le responsable du service régional de la protection des végétaux, les traitements sont nettement insuffisants. "On ne fait rien", affirme-t-il en s’appuyant sur les chiffres fournis par le FDGdon. "Le Cantal a acheté de quoi traiter 1 500 ha alors que selon les dernières estimations, autour de 50 000 ha de la prairie cantalienne seraient infectés" ! Et comme si ce fléau ne suffisait pas, il faut aussi composer avec les dégâts qu’occasionne la taupe. Celle-ci se développe particulièrement dans les zones qui ont déjà été touchées par le rat taupier : "Elles recolonisent les galeries existantes", expliquent les experts. Il semble que les agriculteurs accordent -à tort- moins d’importance à son élimination. "Pourtant, elle travaille pour le campagnol en entretenant les réseaux de galeries". La seule matière active autorisée pour empoisonner la taupe reste l’alphachloralose. Avec 65 doses commandées en 2006, on est très loin des 400 achetées en 2001. Il est rappelé que ce produit n’est valable que chargé sur des vers préalablement coupés. Car le poison tue la taupe, mais pas le ver qui risque de s’extraire des galeries piégées.
Selon le responsable du service régional de la protection des végétaux, les traitements sont nettement insuffisants. "On ne fait rien", affirme-t-il en s’appuyant sur les chiffres fournis par le FDGdon. "Le Cantal a acheté de quoi traiter 1 500 ha alors que selon les dernières estimations, autour de 50 000 ha de la prairie cantalienne seraient infectés" ! Et comme si ce fléau ne suffisait pas, il faut aussi composer avec les dégâts qu’occasionne la taupe. Celle-ci se développe particulièrement dans les zones qui ont déjà été touchées par le rat taupier : "Elles recolonisent les galeries existantes", expliquent les experts. Il semble que les agriculteurs accordent -à tort- moins d’importance à son élimination. "Pourtant, elle travaille pour le campagnol en entretenant les réseaux de galeries". La seule matière active autorisée pour empoisonner la taupe reste l’alphachloralose. Avec 65 doses commandées en 2006, on est très loin des 400 achetées en 2001. Il est rappelé que ce produit n’est valable que chargé sur des vers préalablement coupés. Car le poison tue la taupe, mais pas le ver qui risque de s’extraire des galeries piégées.