La liste menée par Bernard Bouniol plébiscitée par ses pairs
Le scrutin a été sans appel à l’occasion des dernières élections de la chambre consulaire. Avec 36 élus sur 36 candidats, c’est le carton plein pour le président sortant.
Il ne l’avouera pas, mais Bernard Bouniol était plus que satisfait, mardi, de voir l’intégralité de sa liste (lire par ailleurs) élue pour le prochain mandat. Avec 35,76 %, la participation a été sensiblement la même qu’en 2004. "C’est le meilleur score en Auvergne, l’un des meilleurs au niveau national", se félicitait le candidat à sa propre succession. "Mais une chose est certaine : ce sera mon dernier mandat en tant que président, souriait-il. Ce vote, c’est la confirmation que nous sommes les élus de tous les ressortissants, de toutes les entreprises. Nous gardons cet esprit d’ouverture et bien évidemment, nous continuerons à travailler avec les différents acteurs économiques. C’est l’état d’esprit que nous avons toujours affiché et qui a d’ailleurs été rappelé durant notre campagne".

Peser sur la Chambre régionale
Bernard Bouniol s’est d’ailleurs réjoui de cette campagne et de l’entière implication de son équipe. "Nous avons été élus sur un bilan, donc sur nos projets et c’est là ma deuxième grande satisfaction. Ce vote de chefs d’entreprise a prouvé le bien-fondé de notre projet. Notre modèle économique, c’est le développement de la production". À ce propos, Bernard Bouniol a précisé qu’une "enquête est actuellement en cours. Elle vise à nous donner un certain nombre de pistes afin de trouver les meilleures solutions vis-à-vis de celles et ceux (NDLR : les chefs d’entreprises) qui sont en place actuellement. Nous devons trouver les moyens de les faire grandir, les faire grossir et donc créer des emplois". Oeuvrer pour le territoire, c’était l’ambition de campagne de Bernard Bouniol. Cela devrait se confirmer dans les chantiers à venir. "L’installation de notre chambre aura lieu le 10 janvier. La première priorité, ce sera de peser sur l’installation de la future Chambre régionale, fin janvier. Le Cantal doit se faire entendre. La régionalisation, c’est le cœur de notre avenir." Et dans les propos de l’actuel président, cela prend tout son sens. "L’argent, c’est à la Chambre régionale qu’il sera versé. Il ne faut pas que le Cantal soit oublié dans la redistribution." Ce sera aussi le moyen le plus sûr de poursuivre et d’assurer les missions déjà engagées : conseil aux entreprises, aide à la création-reprise-transmission, ressources humaines, politique de formation... Afin d’élargir le socle de la gouvernance, Bernard Bouniol envisage la création d’un conseil économique "afin d’impliquer tous les élus dans les projets. Le travail d’équipe est essentiel à mon goût."
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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