L'Union du Cantal 19 octobre 2011 a 14h23 | Par R. Saint-André

La gauche cantalienne plébiscite Hollande, le candidat voisin de Corrèze

Dimanche, second tour de l’élection devant désigner le candidat socialiste à la présidentielle 2012. Le Cantal a choisi François Hollande à 74,4 %.

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Voilà Patrick Carpentier rassuré. Quelques minutes avant la clôture du second tour des primaires socialistes, le secrétaire départemental du PS espérait un résultat nettement tranché, "incontestable pour qu’il soit incontesté" et que ne se renouvelle pas l’épisode tumultueux des élections de la première secrétaire en 2009. Le score très confortable de François Hollande, face à Martine Aubry, tranquillise et satisfait la fédération départementale du Parti socialiste.

Rassemblement immédiat

 

"Le Cantal marque clairement la dynamique qu’il entend donner pour 2012, autour d’une volonté de changement qui sera soutenue, espérons-le, par toutes les forces de gauche", lance aux militants Patrick Carpentier à l’annonce des résultats, dimanche autour de 20 h 30. Sur 129 822 électeurs que compte le département, 6 641 se sont rendus au second tour des primaires socialistes. C’est 8,5 % de plus qu’au premier tour (6 123). Sachant que ce ne sont pas forcément les mêmes qui se sont déplacés dans la vingtaine de bureaux de vote qui enregistre de nombreux primovotants. Sur les 6 613 suffrages exprimés, le candidat Hollande recueille 74,4 %. De quoi donner le sourire à Alain Calmette, soutien du député de Corrèze. "François Hollande est un voisin qui connaît bien la problématique du monde rural", affirme le maire d’Aurillac, probable candidat PS aux prochaines élections législatives sur la première circonscription. Et d’inviter au rassemblement des six tendances qui se dégageaient au premier tour des primaires. Sitôt dit, les différents soutiens départementaux s’affichent pour une photo de famille à ses côtés. "Nos seuls adversaires, ce sont le FN et l’UMP", prévient Franck Rey, soutien de Martine Aubry dans le département. "En versant l’euro symbolique au moment de voter, nos sympathisants ont souligné qu’un euro pour mettre Nicolas Sarkozy dehors, ce n’est pas cher", remarque Sylvie Boudou, derrière Ségolène Royal au premier tour. Patrick Carpentier se félicitant également de la présence ce dimanche soir des représentants du Parti radical de gauche.

 

Le maire d’Aurillac faisait les comptes à la Fédération départementale du Parti socialiste, une heure après la clôture des bureaux de vote où se sont présentés davantage d’électeurs qu’au premier tour.
Le maire d’Aurillac faisait les comptes à la Fédération départementale du Parti socialiste, une heure après la clôture des bureaux de vote où se sont présentés davantage d’électeurs qu’au premier tour. - © RSA

Un choix, pas une victoire

 

"Le plus dur reste à faire, l’aventure ne fait que commencer", s’accordaient les militants réunis à la Fédération départementale du PS, avec la même prudence que celle affichée au même moment sur les télévisions nationales pour leur candidat à la présidentielle 2012. Et d’espérer que "les petites phrases malheureuses" de fin de campagne soient vite oubliées pour faire en sorte que l’Élysée change de locataire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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