La filière d’approvisionnement en combustibles bois s’organise
Les projets et les réalisations autour du bois énergie se multiplient dans le Cantal. Le fruit de 12 ans de travail mené par l’association Bois Energie 15 et EnR.

La filière agricole partenaire des premiers jours
Partenaire de Bois Energie 15 depuis les premiers jours, la filière agricole et l’association travaillent actuellement sur les énergies renouvelables à la ferme. Une étude sur le biogaz est notamment en cours d’élaboration. Autre collaboration importante, celle avec la Fédération départementale Cuma. Elle aura permis la création d’une nouvelle Cuma, "Déchiq’Bois", en Châtaigneraie, qui permettra d’alimenter les 15 chaufferies automatiques au bois répertoriées sur ce territoire. Un constat qui a permis aux différents acteurs d’aborder le sujet de l’approvisionnement sur le département. Le choix du lycée agricole n’était pas fortuit puisque l’établissement est alimenté par une chaufferie bois depuis 10 ans. "Il faut tordre le cou à l’idée d’un manque d’approvisionnement sur le Cantal, insiste Christian Meiniel. Face à des monstres comme EDF et GDF, une économie de 45 % sur la facture des foyers est loin d’être négligeable". Alors, face à une demande bien réelle (65 chaufferies installées sur le Cantal à ce jour), la filière s’organise d’autant que le département ne manque pas de matière première. "Il faut simplement rappeler que notre massif forestier produit chaque année 7 m3 par hectare et par an... et que nous n’en exploitons que 3 m3", précise Annick Garsault, directrice de Bois Energie 15 et EnR.
Partenaire de Bois Energie 15 depuis les premiers jours, la filière agricole et l’association travaillent actuellement sur les énergies renouvelables à la ferme. Une étude sur le biogaz est notamment en cours d’élaboration. Autre collaboration importante, celle avec la Fédération départementale Cuma. Elle aura permis la création d’une nouvelle Cuma, "Déchiq’Bois", en Châtaigneraie, qui permettra d’alimenter les 15 chaufferies automatiques au bois répertoriées sur ce territoire. Un constat qui a permis aux différents acteurs d’aborder le sujet de l’approvisionnement sur le département. Le choix du lycée agricole n’était pas fortuit puisque l’établissement est alimenté par une chaufferie bois depuis 10 ans. "Il faut tordre le cou à l’idée d’un manque d’approvisionnement sur le Cantal, insiste Christian Meiniel. Face à des monstres comme EDF et GDF, une économie de 45 % sur la facture des foyers est loin d’être négligeable". Alors, face à une demande bien réelle (65 chaufferies installées sur le Cantal à ce jour), la filière s’organise d’autant que le département ne manque pas de matière première. "Il faut simplement rappeler que notre massif forestier produit chaque année 7 m3 par hectare et par an... et que nous n’en exploitons que 3 m3", précise Annick Garsault, directrice de Bois Energie 15 et EnR.
Réduire les coûts de transport
Au nom du syndicat des scieurs du Cantal, principal fournisseur de combustibles pour chaudières, Maxime Bonhomme note qu’il "est important d’affiner la qualité du produit. Aujourd’hui, la filière se structure et une réflexion est en cours pour monter un outil commun, capable de centraliser l’offre et la demande et surtout garantir l’approvisionnement. Pour cela, nous avons besoin d’un listing global des ressources disponibles". Une autre réflexion portera sur la réduction des coûts de transports en raison de la dispersion de la clientèle sur le territoire. Ainsi, la collaboration entre la FD Cuma et les scieurs devrait apporter toutes les garanties auprès des utilisateurs, d’autant que d’importants moyens sont mis en œuvre pour transformer le bois recueilli en combustible. Grâce au soutien financier de l’Ademe, du Conseil régional et du Conseil général, la Cuma "Déchiq’Bois" vient d’investir 70 000 euros dans l’achat d’une déchiqueteuse équipée de grappin et remorque forestière. A terme, cet outil devrait faire le tour des Cuma du territoire. Ce marché intéresse également Grégory Chayrigues. Cet Aveyronnais vient de créer une entreprise d’élagage et de déchiquetage. Il est prêt à devenir prestataire de service de broyage sur le département.
Au nom du syndicat des scieurs du Cantal, principal fournisseur de combustibles pour chaudières, Maxime Bonhomme note qu’il "est important d’affiner la qualité du produit. Aujourd’hui, la filière se structure et une réflexion est en cours pour monter un outil commun, capable de centraliser l’offre et la demande et surtout garantir l’approvisionnement. Pour cela, nous avons besoin d’un listing global des ressources disponibles". Une autre réflexion portera sur la réduction des coûts de transports en raison de la dispersion de la clientèle sur le territoire. Ainsi, la collaboration entre la FD Cuma et les scieurs devrait apporter toutes les garanties auprès des utilisateurs, d’autant que d’importants moyens sont mis en œuvre pour transformer le bois recueilli en combustible. Grâce au soutien financier de l’Ademe, du Conseil régional et du Conseil général, la Cuma "Déchiq’Bois" vient d’investir 70 000 euros dans l’achat d’une déchiqueteuse équipée de grappin et remorque forestière. A terme, cet outil devrait faire le tour des Cuma du territoire. Ce marché intéresse également Grégory Chayrigues. Cet Aveyronnais vient de créer une entreprise d’élagage et de déchiquetage. Il est prêt à devenir prestataire de service de broyage sur le département.