La baisse générale de fréquentation affecte l’Auvergne et le Cantal
Le bilan de la saison touristique ne sera pas bon. En cause, d’une part la météo, d’autre part une offre vieillissante à qui la région entend offrir une cure de jouvence.

Pas une activité anecdotique
Et si ces chiffres sont pris très au sérieux, c’est que l’activité touristique dans le Cantal est loin d’être anecdotique, comme aime le rappeler Bernard Bouniol : “Le tourisme, c’est 7 % du PIB national, mais c’est le double dans le département”. Dans le détail du bilan de cette année décevante, il apparaît d’assez fortes disparités. Les activités de pleine nature ont été sévèrement touchées, tandis que les musées enregistrent une hausse de fréquentation. Le taux de remplissage des hôtels dépend de leur niveau de prestation, la qualité inférieure ou moyenne étant de plus en plus boudée, souligne le président de l’Industrie hôtelière, Thierry Perbet. Même constat du côté des Gîtes de France où les trois épis et plus sont ceux qui enregistrent le plus fort taux d’occupation, confirme Solange Escure, directrice du relais départemental. Préférant voir un verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, Emmanuel Briant, directeur du Comité départemental de tourisme, retient surtout que 51 % des prestataires interrogés estiment que leur chiffre d’affaires est stable ou a progressé. “Mais la multiplication des courts séjours donne davantage de travail aux hôteliers”, relève Thierry Perbet. Celui-ci précise en outre que si les températures plutôt fraîches ont favorisé les repas en restaurant, elles ont pénalisé les cafetiers-limonadiers. Jean-Michel Blanc, directeur de Spot, admet aussi qu’en réservant de plus en plus tard, la clientèle touristique plus mobile aura préféré suivre cette année... le soleil.
Et si ces chiffres sont pris très au sérieux, c’est que l’activité touristique dans le Cantal est loin d’être anecdotique, comme aime le rappeler Bernard Bouniol : “Le tourisme, c’est 7 % du PIB national, mais c’est le double dans le département”. Dans le détail du bilan de cette année décevante, il apparaît d’assez fortes disparités. Les activités de pleine nature ont été sévèrement touchées, tandis que les musées enregistrent une hausse de fréquentation. Le taux de remplissage des hôtels dépend de leur niveau de prestation, la qualité inférieure ou moyenne étant de plus en plus boudée, souligne le président de l’Industrie hôtelière, Thierry Perbet. Même constat du côté des Gîtes de France où les trois épis et plus sont ceux qui enregistrent le plus fort taux d’occupation, confirme Solange Escure, directrice du relais départemental. Préférant voir un verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, Emmanuel Briant, directeur du Comité départemental de tourisme, retient surtout que 51 % des prestataires interrogés estiment que leur chiffre d’affaires est stable ou a progressé. “Mais la multiplication des courts séjours donne davantage de travail aux hôteliers”, relève Thierry Perbet. Celui-ci précise en outre que si les températures plutôt fraîches ont favorisé les repas en restaurant, elles ont pénalisé les cafetiers-limonadiers. Jean-Michel Blanc, directeur de Spot, admet aussi qu’en réservant de plus en plus tard, la clientèle touristique plus mobile aura préféré suivre cette année... le soleil.