L’informatique pour simplifier la traçabilité
À l’occasion d’un concours, une productrice d’AOC salers a soumis, avec succès, une idée d’outil informatique au service de l’agriculture.

Une idée en attente de concrétisation
"Vu comme on est enquiquiné avec les analyses et les tenues de registres, j’ai pensé que d’informatiser le truc ce serait peut-être pas mal", explique Madeleine Serre qui reste convaincue de l’intérêt de ces suivis. "Je travaillais dans un grand groupe où la traçabilité était déjà d’actualité", remarque Madeleine Serre. Après avoir été commerciale sur les régions Rhône-Alpes et Auvergne pour Lactalis, elle s’est installée en Gaec avec son frère Jean-Marc, en 1998. Depuis, ils ont pu mesurer toute l’importance de la traçabilité. Elle évoque ainsi le cas d’ESB survenu sur l’exploitation. Avec son frère, Madeleine Serre produit 7 tonnes de fromage AOC salers tradition avec un cheptel de 40 laitières de race salers. Leur production est affinée sur place et commercialisée principalement dans la grande distribution et auprès de quelques crémiers. Au jour le jour, elle note sur son guide des maîtrises de risques l’ensemble des données. Le numéro de la plaque, de la présure, du nouveau sac de sel. Elle indique la panne de réseau d’eau, qu’elle a changé de liquide de trempage, que les vaches s’étaient salies du fait qu’il a beaucoup plu et qu’il y avait de la boue dans le chemin ou qu’une griffe est tombée au moment de la traite.
"Vu comme on est enquiquiné avec les analyses et les tenues de registres, j’ai pensé que d’informatiser le truc ce serait peut-être pas mal", explique Madeleine Serre qui reste convaincue de l’intérêt de ces suivis. "Je travaillais dans un grand groupe où la traçabilité était déjà d’actualité", remarque Madeleine Serre. Après avoir été commerciale sur les régions Rhône-Alpes et Auvergne pour Lactalis, elle s’est installée en Gaec avec son frère Jean-Marc, en 1998. Depuis, ils ont pu mesurer toute l’importance de la traçabilité. Elle évoque ainsi le cas d’ESB survenu sur l’exploitation. Avec son frère, Madeleine Serre produit 7 tonnes de fromage AOC salers tradition avec un cheptel de 40 laitières de race salers. Leur production est affinée sur place et commercialisée principalement dans la grande distribution et auprès de quelques crémiers. Au jour le jour, elle note sur son guide des maîtrises de risques l’ensemble des données. Le numéro de la plaque, de la présure, du nouveau sac de sel. Elle indique la panne de réseau d’eau, qu’elle a changé de liquide de trempage, que les vaches s’étaient salies du fait qu’il a beaucoup plu et qu’il y avait de la boue dans le chemin ou qu’une griffe est tombée au moment de la traite.
Le quotidien de la production en mémoire
Elle est parfois obligée d’ajouter une feuille pour la rubrique "observation". "Ça c’est moi", précise-t-elle en expliquant que chaque producteur a ses spécificités. "Moi, je l’ai vendue pour toutes les AOC, pour l’ensemble des producteurs fermiers. La traçabilité va être pour tout le monde", insiste Madeleine Serre en précisant qu’elle s’est basée sur son expérience au niveau de l’AOC salers. Au mois de février, elle a eu connaissance par courrier de l’existence de ce concours. Il fallait répondre avant le 31 mars. Elle l’a fait. Retenue parmi les quatre finalistes, tous ses frais ont été pris en charge. Lundi dernier, elle quittait Aurillac par avion jusqu’à Roissy avant d’être acheminée en voiture à Beauvais où se tenait la remise des prix le lendemain. La présentation de son idée a duré une vingtaine de minutes. Le mardi soir, Madeleine Serre était de retour sur son exploitation. Si son idée vient à être développée, elle sera invitée à plancher avec les informaticiens pour que cet outil réponde parfaitement à ses attentes. Membre du CIF, elle est également impliquée dans le conseil d’administration du GVA et comédienne amateur au sein de la Compagnie de théâtre-forum "Les Tr’acteurs".
Elle est parfois obligée d’ajouter une feuille pour la rubrique "observation". "Ça c’est moi", précise-t-elle en expliquant que chaque producteur a ses spécificités. "Moi, je l’ai vendue pour toutes les AOC, pour l’ensemble des producteurs fermiers. La traçabilité va être pour tout le monde", insiste Madeleine Serre en précisant qu’elle s’est basée sur son expérience au niveau de l’AOC salers. Au mois de février, elle a eu connaissance par courrier de l’existence de ce concours. Il fallait répondre avant le 31 mars. Elle l’a fait. Retenue parmi les quatre finalistes, tous ses frais ont été pris en charge. Lundi dernier, elle quittait Aurillac par avion jusqu’à Roissy avant d’être acheminée en voiture à Beauvais où se tenait la remise des prix le lendemain. La présentation de son idée a duré une vingtaine de minutes. Le mardi soir, Madeleine Serre était de retour sur son exploitation. Si son idée vient à être développée, elle sera invitée à plancher avec les informaticiens pour que cet outil réponde parfaitement à ses attentes. Membre du CIF, elle est également impliquée dans le conseil d’administration du GVA et comédienne amateur au sein de la Compagnie de théâtre-forum "Les Tr’acteurs".