L’enveloppe des aides européennes revue à la baisse pour 2007-2013
La Draf Auvergne a présenté à l’Adasea du Cantal le nouveau dispositif de répartition des fonds européens en faveur de l’agriculture et du développement rural.

L’abandon des politiques foncières et de gestion de l’eau
Dans son exposé, la Draf n’a pas cherché à masquer une réalité : les enveloppes allouées seront revues à la baisse. Pour l’Auvergne, on devrait passer de 170 millions à 124 millions d’euros pour une période pluriannelle équivalente. Un calcul qui, de toutes façons, n’avait échappé ni aux responsables syndicaux présents, ni au président de la Chambre d’agriculture. En analysant les hypothèses présentées, Louis-François Fontant constate que la diversification, le conseil aux agriculteurs et l’aide aux Cuma sont autant de secteurs qui vont souffrir de ces nouvelles orientations. Il s’inquiète plus encore de la disparition totale des lignes relatives à l’aménagement foncier et à la gestion de l’eau. "Alors que ce sont des secteurs qui pèsent énormément sur la capacité de production et qui intéressent l’ensemble de la société qui en bénéficie". Patrick Bénezit considère que "la mécanique repart à l’envers". Le secrétaire général de la FDSEA ne veut pas que l’on puisse croire que l'agriculture coûte trop cher : "Au contraire, elle crée des richesses".
Dans son exposé, la Draf n’a pas cherché à masquer une réalité : les enveloppes allouées seront revues à la baisse. Pour l’Auvergne, on devrait passer de 170 millions à 124 millions d’euros pour une période pluriannelle équivalente. Un calcul qui, de toutes façons, n’avait échappé ni aux responsables syndicaux présents, ni au président de la Chambre d’agriculture. En analysant les hypothèses présentées, Louis-François Fontant constate que la diversification, le conseil aux agriculteurs et l’aide aux Cuma sont autant de secteurs qui vont souffrir de ces nouvelles orientations. Il s’inquiète plus encore de la disparition totale des lignes relatives à l’aménagement foncier et à la gestion de l’eau. "Alors que ce sont des secteurs qui pèsent énormément sur la capacité de production et qui intéressent l’ensemble de la société qui en bénéficie". Patrick Bénezit considère que "la mécanique repart à l’envers". Le secrétaire général de la FDSEA ne veut pas que l’on puisse croire que l'agriculture coûte trop cher : "Au contraire, elle crée des richesses".
La mécanique "à l’envers"
Julien Fau, président des Jeunes agriculteurs, enchaîne : selon lui, on assiste à "un glissement de l’agricole vers le rural". Un constat étayé par le fait que le programme de développement rural "Leader" intègre l’enveloppe globale. Il défend l’idée que le développement rural, c’est justement -et surtout- l’affaire des agriculteurs. Même s’il admet qu’il ne s’agit pas d’une consolation, M. Valleix tient à préciser qu’il y a peu, il ne pensait pas que les fonds seraient aussi importants pour cette nouvelle période. Il ajoute en outre que, côté dépenses, certaines orientations ont profité d’un "appel d’air" lié à la nouveauté, et que moins de dossiers devraient être à traiter à l’avenir. Ce pourrait être le cas, selon lui, des aides aux bâtiments d’élevage, dont l’enveloppe spécifique s’avère "en retrait".
Julien Fau, président des Jeunes agriculteurs, enchaîne : selon lui, on assiste à "un glissement de l’agricole vers le rural". Un constat étayé par le fait que le programme de développement rural "Leader" intègre l’enveloppe globale. Il défend l’idée que le développement rural, c’est justement -et surtout- l’affaire des agriculteurs. Même s’il admet qu’il ne s’agit pas d’une consolation, M. Valleix tient à préciser qu’il y a peu, il ne pensait pas que les fonds seraient aussi importants pour cette nouvelle période. Il ajoute en outre que, côté dépenses, certaines orientations ont profité d’un "appel d’air" lié à la nouveauté, et que moins de dossiers devraient être à traiter à l’avenir. Ce pourrait être le cas, selon lui, des aides aux bâtiments d’élevage, dont l’enveloppe spécifique s’avère "en retrait".