L’Auvergne résiste mieux que les autres régions
Le nombre d’installations agricoles se maintient en Auvergne alors qu’il a diminué de 36 % au niveau national depuis 1996, constate le comité régional à l’installation.

"Devenir associé, cela s’apprend"
L’union fait la force, mais encore faut-il que cette union soit mûrement réfléchie : "Devenir associé, cela s’apprend", comme l’a suggéré une animatrice de l’Adasea du Cantal. Il n’en demeure pas moins qu’en 2005, plus de 60 % des nouveaux installés en Auvergne ont opté pour la forme sociétaire (193 en Gaec, 53 en Earl et 1 en Scea). Le nombre d’installations individuelles (149 en 2005) est quant à lui en constante diminution depuis 1999. Ces installations se font majoritairement avec le statut de Gaec et leur nombre en Earl/Scea a doublé sur la période 1999-2005. L’âge moyen à l’installation est en 2005 de 28,2 ans, soit un peu plus élevé qu’en 2004. Quant au niveau de formation, il reste en très forte proportion égal au BTA. En 2005, ce niveau a tendance à baisser notamment en zone défavorisée et en zones de plaine. La part des femmes s’installant reste sensiblement la même depuis plusieurs années (25 % en 2005). Par contre, elles s’installent principalement sous la forme sociétaire : en 2005, seules 24 % d’entre elles ont choisi une formule individuelle.
L’union fait la force, mais encore faut-il que cette union soit mûrement réfléchie : "Devenir associé, cela s’apprend", comme l’a suggéré une animatrice de l’Adasea du Cantal. Il n’en demeure pas moins qu’en 2005, plus de 60 % des nouveaux installés en Auvergne ont opté pour la forme sociétaire (193 en Gaec, 53 en Earl et 1 en Scea). Le nombre d’installations individuelles (149 en 2005) est quant à lui en constante diminution depuis 1999. Ces installations se font majoritairement avec le statut de Gaec et leur nombre en Earl/Scea a doublé sur la période 1999-2005. L’âge moyen à l’installation est en 2005 de 28,2 ans, soit un peu plus élevé qu’en 2004. Quant au niveau de formation, il reste en très forte proportion égal au BTA. En 2005, ce niveau a tendance à baisser notamment en zone défavorisée et en zones de plaine. La part des femmes s’installant reste sensiblement la même depuis plusieurs années (25 % en 2005). Par contre, elles s’installent principalement sous la forme sociétaire : en 2005, seules 24 % d’entre elles ont choisi une formule individuelle.
30% d’installations hors-cadre familial
La proportion d’installations hors cadre familial est croissante : elles ont représenté l’année dernière 30 % des installations aidées en Auvergne, Cantal et Allier en tête. Depuis ces cinq dernières années, ce type d’installation est en développement : de 1981 à 2005, leur nombre est passé de 81 à 118 par an (de 9 à 38 dans l’Allier qui connaît l’évolution la plus spectaculaire), sous l’effet notamment de l’aide spécifique hors-cadre du Conseil régional, dont 61 jeunes ont bénéficié en 2005 pour un montant total de 361 275 euros. Les orientations technico-économiques des installés ne dérogent pas à la tradition régionale, avec 28 % en bovins lait, 33 % en bovins viande, 11 % en mixte, 7 % en ovins ou caprins. Mais, de plus en plus, de jeunes font le choix de la diversification (un tiers des projets dans le Cantal, par exemple), histoire de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. "Alors que l’emploi est une préoccupation majeure, l’agriculture se veut être une opportunité susceptible de répondre à l’attente des jeunes venus de tous horizons", a déclaré lors des assises le Cantalien Gilles Amat, président des JA d’Auvergne.
La proportion d’installations hors cadre familial est croissante : elles ont représenté l’année dernière 30 % des installations aidées en Auvergne, Cantal et Allier en tête. Depuis ces cinq dernières années, ce type d’installation est en développement : de 1981 à 2005, leur nombre est passé de 81 à 118 par an (de 9 à 38 dans l’Allier qui connaît l’évolution la plus spectaculaire), sous l’effet notamment de l’aide spécifique hors-cadre du Conseil régional, dont 61 jeunes ont bénéficié en 2005 pour un montant total de 361 275 euros. Les orientations technico-économiques des installés ne dérogent pas à la tradition régionale, avec 28 % en bovins lait, 33 % en bovins viande, 11 % en mixte, 7 % en ovins ou caprins. Mais, de plus en plus, de jeunes font le choix de la diversification (un tiers des projets dans le Cantal, par exemple), histoire de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. "Alors que l’emploi est une préoccupation majeure, l’agriculture se veut être une opportunité susceptible de répondre à l’attente des jeunes venus de tous horizons", a déclaré lors des assises le Cantalien Gilles Amat, président des JA d’Auvergne.