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L’aide à la qualité du porc une nouvelle fois sur la sellette

Lors de la dernière réunion de la section porcine, les producteurs ont montré qu’ils restent mobilisés pour le maintien de l’aide à la qualité.

La section porcine a longuement débattu de l’avenir de l’aide à la qualité du porc en zone de montagne.
La section porcine a longuement débattu de l’avenir de l’aide à la qualité du porc en zone de montagne.
© L'Union du Cantal
Si les producteurs de porcs ont bénéficié d’une conjoncture favorable en 2005, ils s’inquiètent une nouvelle fois de l’avenir de l’aide à la qualité du porc en zone de montagne. Le sujet a occupé une bonne partie des débats de la section porcine, réunie fin avril à Aurillac. Le président, Christian Guy, a rappelé que l’objectif est de défendre cette aide qui, au niveau national, représente une enveloppe annuelle de 4,2 millions d’euros. “La ligne budgétaire correspondant à l’aide à la qualité du porc pour 2006 avait été supprimée dans les budgets de l’Ofival et transférée dans un premier temps sur le plan bâtiment porcs. Ce qui ne nous satisfaisait pas, puisqu’on sait que les départements de l’Ouest sont traditionnellement les principaux consommateurs des crédits de mise aux normes et de bien-être animal”, explique Christian Guy.

Aide à la qualité : le combat continue


“Il a fallu une forte action de lobbying pour obtenir finalement que les crédits soient sortis du plan bâtiment”, poursuit-il, en rappelant que les sections porcines des zones de montagne avaient écrit à tous leurs parlementaires. “Mais aujourd’hui, on ne connaît pas avec précision les nouvelles modalités d’application de l’aide, ni même l’enveloppe qui lui sera affectée”, souligne le président de la section porcine. Parallèlement, la section porcine du Cantal a prévu de rencontrer les députés Yves Coussain et Alain Marleix. Plusieurs autres sujets ont occupé l’ordre du jour de la réunion de la section porcine, qui a notamment pris connaissance des résultats de l’étude réalisée à sa demande par Andrée Auberger du Centre d’économie rurale sur la répartition des marges entre naisseurs et engraisseurs.

Mieux répartir les marges entre naisseurs et engraisseurs


“On se rend compte en effet qu’on perd des naisseurs chaque année, ce qui posera à terme des problèmes aux engraisseurs. L’idée, c’est de trouver un moyen de mieux répartir la marge du produit entre naisseurs et engraisseurs, les premiers ayant le travail et pas les plus-values”, commente Christian Guy. Deux formules juridiques ont retenu l’attention des producteurs : le GIE (Groupement d’intérêt économique) et la SCI (Société civile immobilière). “Le CER va maintenant travailler sur ces deux pistes et nous présentera ses conclusions d’ici quelques mois”, indique le président Guy. Enfin, la section porcine a débattu de l’aide à la cochette attribuée par le Conseil général. Une nouvelle convention pluriannuelle d’aide à l’agriculture est entrée en négociation pour la période 2007-2009 : les représentants des producteurs ont unanimement considéré qu’il fallait obtenir le renouvellement de cette aide précieuse.


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