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Faire du taux d’emploi dans le Cantal un levier d’attractivité territoriale

Le Cantal affiche le taux le plus bas de la RégionAura.Le directeur territorial de Pôle emploi voudrait faire de cette donnée un argument pour séduire de nouvelles populations.

Sébastien Faure-Rouquié, directeur territorial de Pôle emploi sur les départements du Cantal et de la Haute-Loire.
Sébastien Faure-Rouquié, directeur territorial de Pôle emploi sur les départements du Cantal et de la Haute-Loire.
© R. S.-A.

Pas le plein emploi - situation théorique estimée quand le taux de chômage est inférieur à 5 % - mais presque. Encore en baisse de 0,4 point, le taux de chômage n’est que de 5,8 %, selon l’Insee, dans le Cantal, ce qui en fait le département le plus enviable de la Région Aura (8,4 % de moyenne régionale) et forcément bien meilleur que la moyenne nationale (à 9,4 %). Fin décembre, le département comptait 4 400 demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A). Un nombre en baisse de 1,8 % sur trois mois (soit 80 personnes en moins) et en diminution de 7 % sur un an, comme l’a précisé Sébastien Faure-Rouquié, directeur territorial de Pôle emploi, lors d’un point presse, jeudi 25 janvier. En résumé, le nombre d’offres augmente, celui des demandeurs d’emploi diminue. Les métiers qui recrutent le plus se trouvent à 18 % dans le secteur du médico-social et de la santé(1), 15 % dans l’hébergement et la restauration, 12 % en commerce de détail, 8 % dans la construction (maçon, plaquiste, plombier/chauffagiste et ce qui a trait au développement durable, comme l’isolation, etc.) et encore 8 % dans l’administration publique.

Des offres plus appétantes

“On a des emplois à pourvoir”, martèle Sébastien Faure-Rouquié qui estime que le département a intérêt à communiquer sur ces données, afin de trouver là “un autre élément d’attractivité territoriale”, en plus des fameux “grands espaces” ou de la “qualité de vie”. Car lorsqu’une offre ne peut être pourvue en local, il faut se tourner vers l’extérieur. “Mais on ne peut pas faire venir quelqu’un et sa famille sur de la courte durée”, précise le directeur de Pôle emploi, qui table sur des CDI ou des missions longues. À cet égard, une tendance nouvelle se profile : la moitié des demandeurs d’emplois ont trouvé un job durable, mais pas forcément avec le même métier (voir ci-dessous). Neuf conseillers de l’agence nationale - sur les 70 que compte le Cantal - sont dédiés aux entreprises, afin de recruter plus efficacement, en rendant l’offre plus attractive. Là encore, une fois la piste locale explorée, il est proposé de rechercher des candidats hors du département, via des salons en ligne - à l’image du salon virtuel récemment organisé - ou des formations. Autre outil pour mettre en phase l’offre et la demande : les applications sur smartphone, plus efficaces qu’un site internet traditionnel.

Une alerte dans la poche

“Pas besoin de se connecter : l’application Pôle emploi événement permet de recevoir directement des alertes géolocalisées ; c’est encore un moyen de capter celles et ceux qui souhaitent rejoindre le Cantal, s’ils ont renseigné le département comme étant leur choix pour y trouver un travail”, révèle M. Faure-Rouquié. Il livre le profil type des personnes que le Cantal a déjà séduit : 41 ans, deux enfants et l’envie d’installer durablement sa famille. Les nouveaux outils devraient être à même de renseigner et d’épauler dans leur recherche d’emploi bien d’autres profils de candidats. Candidats à un poste, autant qu’à un changement de vie.

(1) Pôle emploi salue la création prochaine de cinq foyers de vie pour personnes handicapées qui devraient créer près de 200 emplois.

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