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Et si les “territoires du passé” devenaient “territoires d’avenir” ?

Le Conseil régional décline la démocratie participative auprès des acteurs du développement économique, lors de l’élaboration d’un schéma prospectif.

MM. Peraldi et Guerre ont présenté l’ébauche du schéma régional.
MM. Peraldi et Guerre ont présenté l’ébauche du schéma régional.
© R. S.-A.
Lundi 21 janvier, le Conseil régional présentait à Aurillac son schéma pour l’aménagement et le développement durable du territoire. Un schéma structurel et prospectif à l’horizon 2030, tel que prévu par la loi, conçu en concertation avec chacun des quatre conseils généraux d’Auvergne. Pour être cohérent, ce projet censé faire le lien entre ce que souhaitent les collectivités et ce qui est réalisable, prend en compte les orientations contenues dans le plan d’actions d’un autre schéma, le SRIT : schéma régional des infrastructures de transport. Les voies de communication (aériennes, routières ou ferroviaires) ont d’ailleurs particulièrement retenu l’attention lors des débats et ateliers spécialement organisés. Pour le vice-président de la Région, Jean-Michel Guerre, la crise de l’énergie force à trouver un “rééquilibrage”. Entre les différents moyens de transport, bien sûr, mais aussi en termes d’occupation du territoire. Ainsi, défend-il l’idée que la concentration de population dans les grandes villes fait partie du passé.

Une chance pour l’Auvergne

“En ce sens, de par sa physionomie, l’Auvergne se prête à cette tendance et ses handicaps deviennent alors des atouts”, résume M. Guerre. Michel Peraldi, directeur de la solidarité et du développement rural, remarque pour sa part que, malgré une faible densité de population, les territoires d’Auvergne sont dotés d’un “haut niveau d’équipement” ; allusion à la résorption en cours de la totalité des zones blanches, que se soit en termes de téléphonie mobile ou d’Internet à haut-débit. L’un et l’autre s’accordent à parler d’une “structuration du maillage territorial”. “Si on a pris du retard dans certains domaines, il ne faut pas rater le train du désenclavement numérique”, souligne Jean-Michel Guerre en évoquant le “très haut débit”, réclamé par de nombreuses entreprises, mais pour lequel la région serait “en pôle position”.  Un avis partagé par M. Peraldi, qui n’hésite pas à affirmer que “des territoires du passé peuvent devenir des territoires d’avenir”. 

Paris/Lyon par l’Auvergne

Mais le numérique ne suffira pas. La teneur des récents débats -auxquels quelques décideurs et acteurs du monde économique étaient conviés - l’a prouvé. Les liaisons aériennes, les trains express régionaux (TER) doivent amener l’usager au plus près de son point de rendez-vous. En reprenant les termes de René Souchon, le vice-président du Conseil régional parle de “peignage du territoire en imaginant un principe de minibus qui desserviraient le moindre hameau”... Mais au-delà de ces idées, sans doute un peu utopistes, certains attendent aussi et surtout une liaison forte et à grande vitesse par le rail. La question étant : “Comment se raccorder au réseau d’ici moins de 20 ans ?”. Pour Jean-Michel Guerre, la réponse est claire. Il faut un axe Paris/Lyon qui traverse l’Auvergne. “Nous avons toutes les raisons d’être optimistes”, a-t-il lâché lors des travaux relatifs à l’élaboration du schéma d’aménagement. 

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