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Elevage caprin
Le syndicat redémarre

Les éleveurs caprins cantaliens ne sont certes pas très nombreux. Ils ne veulent cependant pas être les oubliés des mesures d´aides départementales, entendent se former régulièrement et être présents lors des manifestations agricoles. Autant de raisons qui font que le syndicat caprin reprend du poil de la bête.

C´est vrai que le syndicat des éleveurs caprins du Cantal existe de longue date. Mais force est de constater que depuis deux ans, celui-ci était en sommeil. Jamais dissout, il ne lui restait qu´à trouver un groupe volontaire pour que la représentativité des élevages de chèvres du Cantal continue d´être assurée. Fin février, Chantal Vigier a été élue à la tête de ce syndicat dont le bureau a été entièrement recomposé. "Il faut impérativement sortir de notre image négative : non, nous ne sommes pas des soixante-huitards attardés", s´empresse de préciser Mme Vigier. "Mais comme nous sommes peu nombreux par rapport à d´autres départements voisins, et très dispersés sur le territoire cantalien ; il n´était pas facile de se retrouver, de se concerter", explique-t-elle. "Mais la motivation est intacte, comme les éleveurs ont pu en témoigner au cours d´une formation organisée par la Chambre d´agriculture à l´automne dernier. C´est là que nous avons décidé de relancer le syndicat départemental".Reconnaître la production caprineTrès vite, les premiers axes de travail ont été décidés. "D´abord, il va falloir montrer qu´on existe", estime la présidente. Selon elle, les concours et manifestations agricoles sont autant de pistes à exploiter. Une meilleure reconnaissance devrait faciliter les démarches pour l´obtention d´aides départementales auxquelles, jusqu´à présent, les éleveurs caprins ne pouvaient prétendre. En outre, le syndicat travaille sur l´élaboration d´une convention avec le Lial pour les autocontrôles, entend organiser des formations sur la gestion du parasitisme et des visites d´élevage, et veut participer activement aux Goudots gourmands… La structure départementale s´inscrit bien sûr au sein de la Fédération régionale caprine et, à ce titre, participera à ses côtés à différents travaux. La principale difficulté pour ses agriculteurs reste de se constituer une clientèle pour autant de produits différents qu´il y a de producteurs. "Nous n´avons pas la chance d´être sur une zone AOC comme le rocamadour", remarque Chantal Vigier. "Mais avoir chacun ses spécificités peut être interprété comme une chance". Pour plus d´informations, consultez L´Union agricole et rurale du 8 mars 2003.

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