De quoi éplucher la châtaigne
La machine à éplucher les châtaignes a été dévoilée dans le cadre de la 17e Foire de la châtaigne de Mourjou. L’engin, créé par un ingénieur castanhaire, est capable d’éplucher 25 kilos de fruits à l’heure.

Conçue par un ingénieur de la Châtaigneraie
Le prototype construit par Jean-Jacques Richart s’inspire d’un procédé connu et couramment utilisé : entraînée par une vis, la châtaigne fraîche transite dans un four circulaire qui la brûle superficiellement, puis dans un deuxième tube ajouré où des brosses éliminent les deux peaux. Le fruit sort nu (et cru bien sûr), quasiment sans trace de brûlure, et en principe prêt à être utilisé (sauf si la châtaigne est cloisonnée : il faudra alors intervenir manuellement pour ôter les cloisons). La châtaigne peut alors être cuite pour être transformée, ou bien encore congelée en vue d’une utilisation ultérieure. Montée sur des roues qui la rendent mobile et transportable (elle pèse 200 kg), alimentée avec une simple bouteille de gaz, cette machine de petit calibre est capable de traiter 25 kg de châtaignes fraîches à l’heure.
Le prototype construit par Jean-Jacques Richart s’inspire d’un procédé connu et couramment utilisé : entraînée par une vis, la châtaigne fraîche transite dans un four circulaire qui la brûle superficiellement, puis dans un deuxième tube ajouré où des brosses éliminent les deux peaux. Le fruit sort nu (et cru bien sûr), quasiment sans trace de brûlure, et en principe prêt à être utilisé (sauf si la châtaigne est cloisonnée : il faudra alors intervenir manuellement pour ôter les cloisons). La châtaigne peut alors être cuite pour être transformée, ou bien encore congelée en vue d’une utilisation ultérieure. Montée sur des roues qui la rendent mobile et transportable (elle pèse 200 kg), alimentée avec une simple bouteille de gaz, cette machine de petit calibre est capable de traiter 25 kg de châtaignes fraîches à l’heure.
A la disposition des particuliers comme des professionnels
Elle est désormais à disposition de tous ceux qui souhaitent l’utiliser, du particulier qui veut faire des confitures ou congeler des fruits, aux professionnels, qu’ils soient artisans-boulangers, restaurateurs ou producteurs fermiers. La Maison de la châtaigne les recevra sur rendez-vous et son technicien, Jérôme Chateau, se chargera de l’épluchage moyennant un coût fixé à 1 euro du kilo. "Pas besoin forcément de trier ou calibrer les fruits. Il faut par contre les laisser ressuyer sept ou huit jours après la cueillette", conseille Michèle Canet. A en juger par l’intérêt suscité par la machine, présentée en démonstration à Mourjou, il y a fort à parier que l’estimation des besoins sera en-dessous de la réalité. "Nous pensons que c’est un bon moyen de revaloriser la châtaigne locale. En particulier celle des producteurs qui ont replanté voici quelques années des châtaigniers aujourd’hui rentrés en production", commente Guy Goutel, président de l’association de la Maison de la châtaigne.
Elle est désormais à disposition de tous ceux qui souhaitent l’utiliser, du particulier qui veut faire des confitures ou congeler des fruits, aux professionnels, qu’ils soient artisans-boulangers, restaurateurs ou producteurs fermiers. La Maison de la châtaigne les recevra sur rendez-vous et son technicien, Jérôme Chateau, se chargera de l’épluchage moyennant un coût fixé à 1 euro du kilo. "Pas besoin forcément de trier ou calibrer les fruits. Il faut par contre les laisser ressuyer sept ou huit jours après la cueillette", conseille Michèle Canet. A en juger par l’intérêt suscité par la machine, présentée en démonstration à Mourjou, il y a fort à parier que l’estimation des besoins sera en-dessous de la réalité. "Nous pensons que c’est un bon moyen de revaloriser la châtaigne locale. En particulier celle des producteurs qui ont replanté voici quelques années des châtaigniers aujourd’hui rentrés en production", commente Guy Goutel, président de l’association de la Maison de la châtaigne.