Coworking : entrepreneur cherche colocataires
Travailler depuis chez soi, comme l'autorisent les nouvelles technologies, connaît ses limites. Se regrouper dans un lieu unique, chaleureux et pratique est une solution à envisager.

"Il s'agit d'un bureau à eux dans un espace partagé", livre comme définition Marie Carreaud. "On peut y trouver trois profils : les permanents, présents tout l'année, un peu comm un colocataire a sa propre chambre dans un appartement loué à plusieurs ; ceux qui adhèrent au principe et utilisent régulièrement mais seulement quand ils en ont besoin ; ou encore d'autres qui préfèrent un usage à la carte, sans abonnement. On peut imaginer différents niveaux de location dans l'espace commun", résume-t-elle. D'ailleurs, l'administration de ce lieu doit être, selon elle, confié aux utilisateurs eux-mêmes, regroupés par exemple en association : "C'est une manière de gérer en fonction des envies et des besoins des entreprises, mais aussi de s'investir dans le projet. Je les invite aussi à participer activement à l'aménagement de l'espace et même à prendre part aux travaux si nécessaire !" Car si Clermont-Ferrand en est déjà doté, aucun centre de coworking n'existe encore dans le Cantal. Mais, c'est en bonne voie.
Témoignages
Elle même, qui a monté sa société de conseils aux entreprises et aux collectivités, imagine bien travailler de la sorte, en coworking. Et pas dans un télécentre, géré par un tiers, où certes on cohabite, mais sans cohérence des activité et somme toute, sans vraiment se connaître, ni s'investir dans l'animation du lieu. Émilie Bernard, architecte d'intérieur qui travaille chez elle, se laisse le temps de pérenniser son entreprise pour éventuellement rejoindre ce type de structure dont elle convient qu'elle peut aider à rompre une forme d'isolement, échanger, partager. A contrario, Nicolas Seguy, concepteur de sites Internet, n'attend que cela. Son autoentreprise occupe 20 % de son temps, il ferait donc partie des utilisateurs "à la carte". "Pas besoin d'un grand local, je peux me contenter d'un bout de table", image-t-il. "Mais surtout, cela permettrait de recevoir de la clientèle plus facilement que chez moi et de profiter de services comme une salle de réunion, un photocopieur, etc." Une conception que Marie Carreaud imagine dans une commune rurale, pour peu qu'elle soit dotée d'un minimum de services.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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