L'Union du Cantal 04 mai 2021 a 10h00 | Par M. Varnieu

Covid-19 : la tension diminue dans le Cantal, mais "il n'y a pas de quoi se lâcher !"

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Sept patients actuellement admis en réanimation à Aurillac.
Sept patients actuellement admis en réanimation à Aurillac. - © PO
Taux d'incidence, de positivité : tous ces indicateurs sont à la baisse et "c'est plutôt encourageant sur le plan épidémiologique", consentait, ce mardi matin, le Dr Kuentz, président de la CME de l'hôpital d'Aurillac. Si le variant anglais fait encore des siennes (retrouvé dans près de 82 % des tests positifs), "la tension est un peu redescendue" au centre hospitalier, qui abrite sept patients Covid en réa et 10 en médecine. Petit rebond côté sanflorain (une dizaine de malades) et quasiment plus rien sur Mauriac. Une baisse qui s'explique "sans doute grâce aux effets des mesures de restriction, avec des chaînes de transmission bloquées et donc un virus qui diffuse moins", remarquait Pascal Tarrisson, directeur du centre hospitalier aurillacois. Mais attention, avec la réouverture annoncée des commerces, salles de spectacle, la levée des interdictions de circulation, le brassage attendu pour les longs week-end, les vacances,... "ça va forcément réaugmenter. Nous avons l'expérience des trois premières vagues et je ne vois pas pourquoi ce serait différent cette fois-ci", anticipait le Dr Pradel. D'autant que par rapport au sortir du premier confinement au printemps 2020, "on était tombé à 0. Là, ce n'est pas le cas".


Reste l'impact de la vaccination, qui assure "une réelle protection", notamment dans les Éhpad cantaliens, vaccinés à plus de 80 %. "Si le virus circule mais que les personnes ne sont pas malades, il n'y aura pas de saturation hospitalière et ça ne sera pas un problème en soi", relève le Dr Kuentz. L'objectif est donc de vacciner le plus rapidement le plus de monde possible, notamment avant l'été. À compter de mi-juin, et l'ouverture de la vaccination à un plus grand nombre, Le Prisme va suivre le tempo en ouvrant plus de files. Car tant que "nous n'aurons pas un pourcentage significatif de la population vaccinée, le risque est de voir rebondir l'épidémie", prévient le Dr Pradel. "Il faut rester prudent et continuer à respecter les gestes barrières. Il n'y a pas encore de quoi se lâcher d'un coup", concluait Pascal Tarrisson.

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