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Biovitis colonise le Puy-de-Dôme

Implantée à Saint-Étienne-de-Chomeil, Biovitis, spécialisée dans la production de microorganismes, a donné naissance à un second site à Clermont-Ferrand.

Jean-Philippe Fayol, directeur opérationnel de Biovitis, et Benjamin Chicot, responsable agroalimentaire. Saint-Étienne-de-Chomeil vise la certification Iso 22 000 en agronomie.
Jean-Philippe Fayol, directeur opérationnel de Biovitis, et Benjamin Chicot, responsable agroalimentaire. Saint-Étienne-de-Chomeil vise la certification Iso 22 000 en agronomie.
© C.J./APAP

Une capacité de production multipliée par six. Trois nouveaux bioréacteurs de 50, 500 et 5 000 litres. Un laboratoire de recherche de 300 m2 dernière génération. En septembre, la seconde unité Biovitis a ouvert ses portes à Saint-Beauzire, dans le Puy-de-Dôme, au cœur du biopôle de Clermont-Ferrand. Avec cette usine flambant neuve, la société basée à Saint-Étienne-de-
Chomeil voit plus loin.

Produire à grande échelle

“Nous allons pouvoir produire à plus grande échelle et répondre à de nouveaux marchés en France et à l’étranger”, se félicite Jean-Philippe Fayol, le directeur opérationnel. Les derniers tests de la nouvelle ligne de fermentation sont en cours et la seconde unité, qui a nécessité
7 millions d’euros d’investissement, devrait entrer en production en décembre 2019. Dans les fermenteurs, il y aura de nouveaux cocktails microbiens à destination notamment de la santé animale et de la vinification. “Des marchés qu’on n’aurait pas pu honorer dans notre unité de Saint-Étienne-de-Chomeil, faute de volumes suffisants”, poursuit le directeur.
Côté production, Biovitis n°2 sera plutôt dédiée aux domaines de la santé et du bien-être, mais aussi de l’environnement. “Nous visons la certification Iso 22 000 et l’agrément pour la production d’ingrédients à visée pharmaceutique, notamment nos souches microbiotes. Tout ceci permettra à Biovitis d’ouvrir le champ des possibles”, précise le directeur. Côté innovation, en constante recherche de nouveaux produits, Biovitis a déployé un important service recherche et développement désormais concentré sur Saint-Beauzire. “Il fallait des moyens à la hauteur de nos ambitions. Or, les conditions de travail n’étaient pas optimales à Saint-Étienne-de-Chomeil, justifie Jean-Philippe Fayol. Notre laboratoire à la pointe de la technologie et notre proximité avec les équipes de Greentech va créer une vraie émulation entre les chercheurs. Et puis, nous espé-rons attirer de nouveaux talents à fort potentiel de part notre situation géographique proche de la métropole clermontoise.” Et le site de Saint-Étienne-de-Chomeil ? “Il n’est pas question de fermer les vannes, rassure le directeur. L’augmentation d’activité va rejaillir positivement sur l’ensemble de la société, on sera plus attractif en termes de prix et de performance industrielle.”

Deux sites complémentaires

Saint-Étienne-de-Chomeil va garder ses deux domaines historiques de production : l’agroalimentaire, avec les flores fromagères, et l’agronomie/environnement avec les biostimulants, les agents de biocontrôle et de dépollution. Les deux sites vont se compléter : certains cocktails microbiens pourront être démarrés à Saint-Étienne-de-Chomeil puis produits à grande échelle à Saint-Beauzire. “Nous avons investi 1,3 million d’euros ces trois dernières années à Saint-Étienne-de-Chomeil et on continue de moderniser le matériel, indique le directeur. Notre projet est également d’obtenir la certification Iso 22 000 pour l’atelier agronomie. Grâce à Saint-Beauzire, on devrait renforcer notre présence dans les secteurs pharmaceutiques et cosmétiques. L’horizon de Biovitis s’élargit.”

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