Alain Marleix élu au premier tour, Vincent Descœur en ballottage
Alain Marleix a été réélu député le 10 juin. Dans la première circonscription, Vincent Descœur est en ballottage favorable. Il affrontera Jacques Markarian au second tour.

Ballottage favorable dans la première
Vincent Descœur n’aura donc pas réussi une élection dès le premier tour, à vrai dire improbable compte tenu du nombre de candidats dans la première circonscription (12). Avec 44,45 % des voix, il bénéficie toutefois d’une confortable avance pour aborder le deuxième tour. Le candidat de l’UMP arrive en tête dans neuf cantons sur 12 et se paie le luxe de battre le candidat du Parti socialiste sur la commune d’Aurillac (37,86 % des voix, contre 34,19 % pour Jacques Markarian), ainsi que sur trois des quatre cantons d’Aurillac, et remporte une victoire sans appel dans celui d’Arpajon-sur-Cère (45,98 %) qui avait pourtant voté à gauche au 2e tour des présidentielles. Il culmine à près de 70 % des voix dans le canton de Montsalvy, dont il est conseiller général. Seuls les trois cantons de Maurs, Aurillac 3 et Jussac lui échappent. Avec 29,26 % des voix, le fabiusien Jacques Markarian fait quant à lui aussi bien que son prédécesseur René Souchon cinq ans plus tôt (29,38 % au premier tour des législatives de 2002), et améliore de trois points le score réalisé par la socialiste Ségolène Royal aux présidentielles. Il arrive nettement en première position dans le canton de Jussac (43,17 % des voix), dont il est conseiller général, et devance -mais de peu- Vincent Descœur dans celui d’Aurillac 3.
Vincent Descœur n’aura donc pas réussi une élection dès le premier tour, à vrai dire improbable compte tenu du nombre de candidats dans la première circonscription (12). Avec 44,45 % des voix, il bénéficie toutefois d’une confortable avance pour aborder le deuxième tour. Le candidat de l’UMP arrive en tête dans neuf cantons sur 12 et se paie le luxe de battre le candidat du Parti socialiste sur la commune d’Aurillac (37,86 % des voix, contre 34,19 % pour Jacques Markarian), ainsi que sur trois des quatre cantons d’Aurillac, et remporte une victoire sans appel dans celui d’Arpajon-sur-Cère (45,98 %) qui avait pourtant voté à gauche au 2e tour des présidentielles. Il culmine à près de 70 % des voix dans le canton de Montsalvy, dont il est conseiller général. Seuls les trois cantons de Maurs, Aurillac 3 et Jussac lui échappent. Avec 29,26 % des voix, le fabiusien Jacques Markarian fait quant à lui aussi bien que son prédécesseur René Souchon cinq ans plus tôt (29,38 % au premier tour des législatives de 2002), et améliore de trois points le score réalisé par la socialiste Ségolène Royal aux présidentielles. Il arrive nettement en première position dans le canton de Jussac (43,17 % des voix), dont il est conseiller général, et devance -mais de peu- Vincent Descœur dans celui d’Aurillac 3.
Le MoDem à la peine, le FN s’effondre
On aurait pu imaginer l’hypothèse d’une triangulaire au second tour : il n’y en aura pas. Aucun autre candidat ne parvient en effet à regrouper un nombre de voix représentant 12,5 % des électeurs inscrits. Grosse déception en particulier pour François Vermande (divers droite) qui, après une campagne acharnée d’un an, ne recueille que 10,36 % des suffrages exprimés contre 11,58 % en 2002, en perdant au passage 850 voix (5 055 en 2002, 4 205 dimanche). Déception aussi pour Christiane Missègue, candidate de l’UDF-Mouvement démocrate qui, avec 4,72 % des suffrages exprimés, n’obtient même pas les 5 % nécessaires pour prétendre au remboursement de ses frais de campagne. Plus loin derrière, avec 3,55 % des voix, Patrick Perrier s’en sort bien en améliorant sensiblement le score réalisé par le candidat du Parti communiste en 2002 (2,66 %) et en doublant le score de Marie-George Buffet aux présidentielles. Idem pour Vincent Bessat (Les Verts) qui, avec 2,87 % des voix, arrive en sixième position et améliore légèrement son résultat de 2002 (2,36 %) tout en doublant le score de Dominique Voynet aux présidentielles dans la circonscription d’Aurillac. A noter enfin l’effondrement de l’extrême droite : ses deux candidats avaient totalisé 2 578 voix en 2002 dans la circonscription ; celui du Front national n’en a obtenu que 539, soit 1,33 % des suffrages.
On aurait pu imaginer l’hypothèse d’une triangulaire au second tour : il n’y en aura pas. Aucun autre candidat ne parvient en effet à regrouper un nombre de voix représentant 12,5 % des électeurs inscrits. Grosse déception en particulier pour François Vermande (divers droite) qui, après une campagne acharnée d’un an, ne recueille que 10,36 % des suffrages exprimés contre 11,58 % en 2002, en perdant au passage 850 voix (5 055 en 2002, 4 205 dimanche). Déception aussi pour Christiane Missègue, candidate de l’UDF-Mouvement démocrate qui, avec 4,72 % des suffrages exprimés, n’obtient même pas les 5 % nécessaires pour prétendre au remboursement de ses frais de campagne. Plus loin derrière, avec 3,55 % des voix, Patrick Perrier s’en sort bien en améliorant sensiblement le score réalisé par le candidat du Parti communiste en 2002 (2,66 %) et en doublant le score de Marie-George Buffet aux présidentielles. Idem pour Vincent Bessat (Les Verts) qui, avec 2,87 % des voix, arrive en sixième position et améliore légèrement son résultat de 2002 (2,36 %) tout en doublant le score de Dominique Voynet aux présidentielles dans la circonscription d’Aurillac. A noter enfin l’effondrement de l’extrême droite : ses deux candidats avaient totalisé 2 578 voix en 2002 dans la circonscription ; celui du Front national n’en a obtenu que 539, soit 1,33 % des suffrages.