A quelques jours de l’ouverture du Scénoparc iO à Valette
Malgré les intempéries qui ont retardé le chantier, le Scénoparc ouvrira bien ses portes au public le 29 avril. Visite guidée…

Occasion notamment de présenter le premier "Scénovision" : un film en 3D sur l’histoire de l’homme et de l’animal au paléolithique racontée par "Etienne", un personnage imaginaire qui accompagnera toute la visite. C’est dans cet amphithéâtre de 90 places, aménagé dans un bâtiment d’accueil recouvert de châtaignier tressé, que débute le parcours. De là, les visiteurs seront invités à parcourir un sentier en boucle long de deux kilomètres en tout, divisé en plusieurs étapes correspondant à différentes périodes de la relation entre les hommes et les animaux : le paléolithique (chasse), le néolithique (premières domestications et prémices de l’élevage) jusqu’à la période moderne. Tout au long du parcours, le visiteur pourra observer des animaux, et s’arrêter en plusieurs points (quatre) pour découvrir avec un animateur les activités et la vie quotidienne des hommes de ces différentes périodes. Trois films ponctueront encore la visite, ainsi qu’un deuxième "Scénovision" dans la "grange d’Etienne".
Aujourd’hui, les travaux d’aménagement de la route d’accès et des parkings sont terminés. Sept yourtes importées de Mongolie sont en cours de montage. Les premiers animaux sont arrivés : cinq rennes, un bison d’Europe, quelques moutons de Soay, des chèvres. Le parc attendait ce week-end des vaches Highlands (Ecosse) et Longhorns (Texas), des watusis (Afrique), des yacks (Tibet)... Et, avec une impatience non dissimulée, l’arrivée le 12 avril en début d’après-midi de jeunes boeufs musqués en provenance de la réserve de Saint-Félicien au Québec. Un événement puisque le Scénoparc iO serait le premier parc en France à tenter l’acclimatation de cet animal que les hommes du paléolithique connaissaient déjà. Le domaine abritera une cinquantaine d’animaux en tout, sans compter un troupeau de vaches salers en estive : les visiteurs pourront les observer depuis la "yourte de l’éleveur". Le parc a déjà recruté neuf salariés. Ils seront une quinzaine au moment de l’ouverture, explique le directeur, très confiant dans les capacités du site à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés : 50 000 visiteurs la première année, 80 000 par an en rythme de croisière.