22 candidats brigueront les suffrages le 10 juin pour deux sièges de député
Douze dans la première circonscription, dix dans la deuxième : 22 candidats participeront le 10 juin au premier tour des élections législatives dans le Cantal.

Une circonscription très disputée
C’est Vincent Descœur, président du Conseil général, qui porte les couleurs de l’UMP dans la circonscription d’Aurillac, où le député sortant Yves Coussain ne se représente pas. Il aura pour principal adversaire le maire de Crandelles et conseiller général de Jussac, Jacques Markarian, candidat du Parti socialiste. Son prédécesseur, René Souchon, était arrivé en deuxième position en 2002 avec un peu plus de 29 % des voix derrière le député sortant (30,23 %). Comme Yves Coussain il y a cinq ans, Vincent Descœur devra aussi compter à droite avec la candidature de François Vermande, conseiller général de Maurs qui, sous la même étiquette divers droite, avait alors recueilli 11,58 % des voix et était arrivé en troisième position. Autre candidate sérieuse à en juger par le score de François Bayrou aux dernières élections présidentielles : Christiane Missègue, qui se présente pour la première fois à une élection sous la bannière du nouvel "UDF - Mouvement démocrate".
C’est Vincent Descœur, président du Conseil général, qui porte les couleurs de l’UMP dans la circonscription d’Aurillac, où le député sortant Yves Coussain ne se représente pas. Il aura pour principal adversaire le maire de Crandelles et conseiller général de Jussac, Jacques Markarian, candidat du Parti socialiste. Son prédécesseur, René Souchon, était arrivé en deuxième position en 2002 avec un peu plus de 29 % des voix derrière le député sortant (30,23 %). Comme Yves Coussain il y a cinq ans, Vincent Descœur devra aussi compter à droite avec la candidature de François Vermande, conseiller général de Maurs qui, sous la même étiquette divers droite, avait alors recueilli 11,58 % des voix et était arrivé en troisième position. Autre candidate sérieuse à en juger par le score de François Bayrou aux dernières élections présidentielles : Christiane Missègue, qui se présente pour la première fois à une élection sous la bannière du nouvel "UDF - Mouvement démocrate".
Alain Marleix dès le premier tour ?
Les choses sont plus claires dans la deuxième circonscription. Constamment réélu depuis 1993, presque toujours dès le premier tour (55,96 % des voix en 2002), le député sortant Alain Marleix (UMP) ne devrait pas être inquiété outre mesure. D’autant qu’il n’aura pas cette fois face à lui le candidat divers-droite Louis Galtier, conseiller général de Pierrefort, qui avait tenté l’aventure en 2002 (12,03 % des voix). De même que les candidats d’extrême droite seront totalement absents le 10 juin dans sa circonscription. De son côté, le Parti socialiste présente une nouvelle candidate, peu connue des électeurs, Marie-Thérèse Salles qui, comme en 2002 Nicole Goueffic-Collange (14,60 % des voix), devra compter avec les prétentions à gauche de Marc Petitjean, maire de Celoux, candidat sous la bannière du MRC (Mouvement républicain et citoyen) de Jean-Pierre Chevènement, qui avait rallié 6,17 % des votants il y cinq ans. Après un long suspense, "L’UDF - Mouvement démocrate" de François Bayrou sera lui aussi représenté dans la deuxième circonscription par Jean-Pierre Lagane, l’animateur des cafés-philo de Salers (candidat aux élections cantonales il y a trois ans), qui part avec le handicap de démarrer tardivement sa campagne.
Les choses sont plus claires dans la deuxième circonscription. Constamment réélu depuis 1993, presque toujours dès le premier tour (55,96 % des voix en 2002), le député sortant Alain Marleix (UMP) ne devrait pas être inquiété outre mesure. D’autant qu’il n’aura pas cette fois face à lui le candidat divers-droite Louis Galtier, conseiller général de Pierrefort, qui avait tenté l’aventure en 2002 (12,03 % des voix). De même que les candidats d’extrême droite seront totalement absents le 10 juin dans sa circonscription. De son côté, le Parti socialiste présente une nouvelle candidate, peu connue des électeurs, Marie-Thérèse Salles qui, comme en 2002 Nicole Goueffic-Collange (14,60 % des voix), devra compter avec les prétentions à gauche de Marc Petitjean, maire de Celoux, candidat sous la bannière du MRC (Mouvement républicain et citoyen) de Jean-Pierre Chevènement, qui avait rallié 6,17 % des votants il y cinq ans. Après un long suspense, "L’UDF - Mouvement démocrate" de François Bayrou sera lui aussi représenté dans la deuxième circonscription par Jean-Pierre Lagane, l’animateur des cafés-philo de Salers (candidat aux élections cantonales il y a trois ans), qui part avec le handicap de démarrer tardivement sa campagne.
Des deux côtés du Lioran
Plusieurs autres partis aligneront des candidats des deux côtés du Lioran : ainsi du Parti communiste, des Verts de Dominique Voynet, de Lutte ouvrière d’Arlette Laguiller ou de "La France en action" (mouvement présidé au niveau national par Jean-Marc Governatori). Ce ne sera pas cette fois le cas pour le Front national de Jean-Marie Le Pen, présent seulement sur la circonscription d’Aurillac. De même que la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) d’Olivier Besancenot. Tandis que, dans la deuxième circonscription, une candidate portera la voix du Parti des travailleurs de Gérard Schivardi, un autre les couleurs du Mouvement écologiste indépendant d’Antoine Waechter. Et puis, comme il suffit d’avoir 23 ans au moins et de jouir de ses droits civiques pour participer à cette élection, il y a les candidatures isolées et plus ou moins fantaisistes, à l’image de celle de François Bré, un habitant d’Aurillac qui se présente avec son épouse comme suppléante sous l’étiquette "indépendantiste cantalou"...
Plusieurs autres partis aligneront des candidats des deux côtés du Lioran : ainsi du Parti communiste, des Verts de Dominique Voynet, de Lutte ouvrière d’Arlette Laguiller ou de "La France en action" (mouvement présidé au niveau national par Jean-Marc Governatori). Ce ne sera pas cette fois le cas pour le Front national de Jean-Marie Le Pen, présent seulement sur la circonscription d’Aurillac. De même que la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) d’Olivier Besancenot. Tandis que, dans la deuxième circonscription, une candidate portera la voix du Parti des travailleurs de Gérard Schivardi, un autre les couleurs du Mouvement écologiste indépendant d’Antoine Waechter. Et puis, comme il suffit d’avoir 23 ans au moins et de jouir de ses droits civiques pour participer à cette élection, il y a les candidatures isolées et plus ou moins fantaisistes, à l’image de celle de François Bré, un habitant d’Aurillac qui se présente avec son épouse comme suppléante sous l’étiquette "indépendantiste cantalou"...